Une installation réussie en blanc bleu à La Séguinière
A La Séguinière, l’élevage de Cyrille Guitet est devenu le Gaec de l’Humeau, avec l’arrivée de Simon Oger au 1er janvier 2020.
A La Séguinière, l’élevage de Cyrille Guitet est devenu le Gaec de l’Humeau, avec l’arrivée de Simon Oger au 1er janvier 2020.
L’élevage de Cyrille Guitet est bien connu dans le département. La faute à ses nombreuses victoires dans les foires agricoles, avec ses animaux de race blanc bleu. Ainsi, c’est logiquement que Simon Oger, mordu de génétique et d’élevage allaitant, estime « être tombé au bon endroit » pour son installation.
Les conditions étaient réunies
Le jeune homme de 30 ans s’est installé sur l’exploitation au 1er janvier 2020. Après un BTS Acse à l’Esa d’Angers, il s’est formé à travers le service de remplacement, et en tant que salarié. « Je souhaitais m’installer en bovin, avec une production hors-sol à côté. Dans l’idéal, je souhaitais m’associer avec quelqu’un qui était loin de la retraite », confie Simon Oger. Cyrille Guitet, âgé de 47 ans, remplissait toutes ces conditions. Après avoir débuté en tant que salarié chez Cyrille Guitet, en juillet 2018, Simon Oger, s’est lancé dans ce projet commun, en réalisant un stage parrainage. « C’était important de ne pas m’installer seul, de pouvoir apprendre les choses avec quelqu’un de plus expérimenté », explique le jeune homme. De son côté, Cyrille Guitet estime que « la transmission sera plus simple. La clé, c’est que nous avons eu très rapidement confiance l’un dans l’autre ». Et pour cause, les deux éleveurs ont débuté un projet de reprise d’exploitation afin de pouvoir installer Simon Oger.
Reprise de 70 ha
Ainsi, le Gaec de l’Humeau a presque doublé de taille, passant de 100 ha à 170 ha. La reprise d’une exploitation voisine, et de la ferme avec, va permettre aux éleveurs d’augmenter le cheptel, de 60 à 120 vêlages. « Nous le faisons par transplantation embryonnaire, le meilleur moyen de conserver une qualité d’animaux à moindre coût », détaille Cyrille Guitet. L’installation de Simon Oger a permis une simplification des tâches, la prise de week-ends et de vacances. « C’est un confort important de pouvoir passer plus de temps avec sa famille », livre le jeune homme. La valorisation est l’un des axes de travail des exploitants.« On souhaiterait développer au maximum la vente en boucherie locale, et conserver la même proportion de ventes de reproducteurs ». Ainsi, l’élevage travaille depuis de nombreuses années avec le boucher de La Séguinière. Une fois ces objectifs atteints, le Gaec sera en « rythme de croisière ». L’arrivée d’un nouvel associé s’est donc passée parfaitement, et prouve que s’installer en viande bovine est toujours porteur.
Article complet à retrouver dans l'Anjou Agricole du 19 juin.