Elevage

Une présence sur les concours à conforter en rouge des prés

Après deux années plus calmes en raison du covid, l’activité du syndicat rouge des prés a bel et bien repris en 2022 en Maine-et-Loire, avec une journée portes ouvertes réussie en mai, grâce à une forte mobilisation des adhérents. Sur les concours, les Angevins étaient bien représentés au Salon de l’agriculture 2022, avec 7 animaux de 3 élevages. Le syndicat a innové lors de la Petite Angevine, en organisant une présentation de jeunes femelles de forme, du type “petit Evron du Sud”, qui a amené quelques acheteurs.à Chemillé, le nombre d’animaux accuse une baisse qui alerte un peu le président du syndicat de race, Mathieu Chauvé : « le nombre d’animaux engagés est en baisse ! On a vu des années à Festi’élevage avec 80 bêtes annoncées pour 50 places. en 2022, il y avait une quarantaine d’animaux,  provenant de 9 élevages ». Mathieu Chauvé estime que l’on peut mieux faire : « on souhaite recruter de nouveaux exposants, dans l’idéal il faudrait une quinzaine d’élevages ». Avis aux amateurs...

Montée en puissance au Sommet de l’élevageLes Angevins ont bien brillé au Space avec les champions Riesling et Obaine. La participation au Sommet de l’élevage augmente et la présence de la race s’affirme à Cournon : de 6, le nombre de places et passé à 12 l’an dernier. Au prochain Sommet, la rouge des prés devrait avoir 16 places attribuées,  avec un accès au grand ring, à la grande satisfaction d’Antoine Ménard, du Gaec Elevage Ménard : « c’est très important de pouvoir être au Sommet ! C’est le concours grâce auquel on a le plus de retours professionnels, où l’on fait le plus de commerce ».Prochaine échéance importante : le National à Chemillé en 2024, avec l’objectif de rassembler 150 animaux. à noter aussi qu’une formation de juge sera dispensée ce printemps à la Sica.

Bientôt un nouveau site internetOphélie Priault, la directrice de la Sica Rouge des prés, a fait le point sur l’avancée d’un certain nombre de dossiers. Un site internet dédié à la race va ouvrir en mars, avec, notamment, la possibilité pour les éleveurs d’y mettre des animaux en vente.Le dossier génomie, avance, mais pas aussi rapidement qu’attendu. Mise en place effective espérée pour 2024... Le dossier “sans corne”  avance également : la Sica a ainsi importé des doses d’un taureau australien. Il faudra là aussi s’armer de patience. « Etant donné que le gène sans corne n’existe pas dans la rouge des prés, il faudra du temps pour obtenir de vrais taureaux rouge sans corne », souligne Ophélie Priault.