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Bovin
Une ration équilibrée fonction des besoins de l'élevage

Le Gaec Aillerie privilégie le pâturage pour l'alimentation de son troupeau.

Le Gaec Aillerie, à Saint-Michel-et-Chanveaux, ouvrait ses portes dans le cadre des Rendez-vous de l'élevage.
Le Gaec Aillerie, à Saint-Michel-et-Chanveaux, ouvrait ses portes dans le cadre des Rendez-vous de l'élevage.
© AA

Priorité au pâturage. Pour l'alimentation de son élevage charolais, le Gaec Aillerie, de Saint-Michel-et-Chanveaux, a fait ce choix. "C'est une philosophie. Et le pâturage reste la nourriture la moins chère", estime André Aillerie. Il a fait visiter son élevage lors des Rendez-vous de l'élevage organisés par Élevage conseil Loire Anjou.  Avec 115 hectares de surface, André Aillerie et son fils Julien utilisent 106 hectares pour des prairies temporaires en multi espèces et 9 hectares pour des prairies naturelles. "Nos animaux sont le plus longtemps possible au pâturage. Si possible, huit mois à l'herbe. Sinon, les agriculteurs cultivent 10 hectares de céréales (orge, blé et mélange céréalier) et 3 hectares de luzerne (depuis un an). Des cultures qui servent à l'alimentation animale. Le seul aliment extérieur : du correcteur azoté. "On en utilise 3 tonnes par mois environ". Une stratégie alimentaire Julien Fortin, conseiller bovin viande à Élevage conseil Loire Anjou a expliqué comment mener une stratégie alimentaire cohérente en prenant pour exemple l'exploitation du Gaec. Pour cela, plusieurs éléments doivent être pris en compte : "le système fourrager à disposition, les objectifs de performance, les données animales, les données techniques (période de vêlage, stabulation avec paillage, durée d'hivernage), et les données alimentaires". Une fois les données prises en compte, Élevage conseil évalue la ration en fonction des besoins de l'animal, et des objectifs de l'éleveur. "André souhaitait sécuriser son vêlage". Dans le cas du Gaec, le conseiller prévoit une ration d'hiver avec du foin grossier à volonté, 17 kg brut d'ensilage de céréales protéinés, et 1,5 kg d'orge. Cette ration s'applique par vache par jour. "Le reste n'est que du gaspillage", explique Julien Fortin.

H.R.
Un Rendez-vous de l'élevage aura lieu le jeudi 13 décembre à Gesté. À partir de 9 h 45, table ronde avec pour thème "Prix des matières premières : quelle stratégie pour la nutrition du troupeau ?" et l'après-midi à 14 h 30, visite de l'élevage de la SCEA Les Puits à Gesté. Inscription auprès d'Élevage conseil Loire Anjou.

Surveillance du troupeau

Anticiper le vêlage et l'insémination

Lors de ce Rendez-vous de l'élevage, Jonathan Sureau, technicien monitoring à Élevage Conseil Loire Anjou a présenté deux nouveautés : le Vel'phone et le Heatphone. Le premier permet à l'éleveur d'être prévenu dès qu'une vache perce la poche des eaux. "Un thermomètre inséré dans le vagin de la vache est expulsé avec la poche des eaux. Alors un message est envoyé sur le portable de l'éleveur pour le prévenir". Autre nouveauté, le Heatphone. Un collier mesure l'activité de la vache. "Si le collier mesure une suractivité de l'animal, l'éleveur reçoit aussi un message". Cela permet à l'éleveur d'être réactif pour prévoir l'insémination. "Le boîtier principal à installer dans la stabulation coûte 4 000 EUR. Et il faut compter 100 EUR par capteur pour le Vel'phone et 100 EUR par collier pour le Heatphone".

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