Aller au contenu principal

Semis
Usage de semences certifiées de céréales

Le taux d’utilisation passe de 51% en 2011 à 58 % en 2012*.

Encouragés par les cours élevés, les agriculteurs ont préféré vendre plus de céréales à paille au prix conso et acheter de la semence certifiée.
Encouragés par les cours élevés, les agriculteurs ont préféré vendre plus de céréales à paille au prix conso et acheter de la semence certifiée.
© AA

Le Gnis publie chaque année un baromètre de l’utilisation des semences certifiées. Fin 2012 et début 2013, 600 agriculteurs ont été enquêtés par BVA, sur l’ensemble de la France. Principal enseignement : le taux d’utilisation a progressé de 7 points entre  2011 et 2012, passant de 51 % à 58%.“La  commercialisation de semences  certifiées remonte depuis deux ans, grâce aux prix soutenus en grandes cultures. On retrouve ainsi les niveaux d’utilisation de 2008”, a commenté Vincent Poupard, délégué régional du Gnis.Il a présenté le baromètre lors d’une réunion avec les responsables de stations semencières, le 16avril à Beaucouzé. Sur 5 millions d’hectares semés en France à l’automne 2012, 2,9 millions l’ont été avec des semences certifiées. Dans l’Ouest, l’augmentation est particulièrement accentuée : le taux est passé de 47%à 59%.Outre l’augmentation des cours des céréales, quelles autres raisons ont amené les agriculteurs à augmenter la proportion de semences certifiées ? Le renouvellement variétal arrive en tête.Autres motivations les plus citées : le manque de semences de ferme, le gain de temps, l’idée que “la semence certifiée ne revient pas beaucoup plus cher”, et la qualité.Les semences certifiées sont appréciées des utilisateurs pour la qualité de la germination (à 95%), de l’état sanitaire, mais aussi pour des critères comme le respect de l’environnement et la préservation de la santé de l’agriculteur.À ce jour en France, seuls 7 % des céréaliers cultivent uniquement des semences de ferme. 37 % sont des utilisateurs mixtes.

S.H.*Selon l’enquête réalisée par l’institut BVA à la demande du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et des plants).
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois