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Valoriser les atouts de la montbéliarde

La 1ère journée porte ouverte du réseau éco’Montbéliarde aura lieu sur l’exploitation de Maxime Léridon, située à Sainte-Gemmes-d’Andigné.
La 1ère journée porte ouverte du réseau éco’Montbéliarde aura lieu sur l’exploitation de Maxime Léridon, située à Sainte-Gemmes-d’Andigné.
© AA

« La vache montbéliarde se distingue en s’adaptant à tous les systèmes, introduit Maxime Léridon, éleveur installé à Sainte-Gemmes- d’Andigné. Le but d’un éleveur est de maîtriser son système, et la race choisie est un des leviers à actionner pour y parvenir ». C’est dans ce cadre que s’inscrira la thématique de la journée porte ouverte organisée le jeudi 15 mars à l’EARL Léridon, qui met en avant un troupeau de 60 Montbéliardes à 7 700 l de moyenne, 35 de TP et 42 de TB. « C’est la 1ère porte ouverte du réseau de référence éco’Montbéliarde, explique Damien Perrault, président du syndicat montbéliard 49. Ce réseau regroupe 15 exploitations, suivies depuis 2017 par des ingénieurs de la Chambre d’agriculture et de Conseil élevage ». La journée est co- organisée par Montbéliarde association et le syndicat des éleveurs montbéliards du Maine-et-Loire. L’objectif ? Présenter les résultats technico-économiques sur des systèmes variés, du bio herbager à l’intensif robotisé. « La montbéliarde est intéressante, parce qu’elle s’adapte aux différents systèmes de production. C’est une vache produisant du lait de qualité, avec peu de cellules, mais qui peut aussi être valorisée en viande. Elle est rustique et permet une diminution des frais vétérinaires (environ 10 €/ 1 000 l) », explique Emmanuel Rolin, un technicien présent lors de la rencontre. « Son profil est aussi à prendre en considération lors de la conversion d’une exploitation en bio », complète Damien Perrault.

L’importance des coûts de production

La productivité et la rentabilité sont des problématiques au cœur du travail de l’éleveur. « C’est le coût de production qui permet aux éleveurs de s’en sortir, puisqu’on ne peut pas jouer sur les prix. Et c’est là le créneau de la montbéliarde, où elle peut apporter une réelle plus-value », analyse Maxime Léridon. Ce que confirme Emmanuel Rolin : « il faut sortir du raisonnement qui ne pense qu’à la production en volume de lait. Réfléchir à la race permet de garantir son revenu, malgré une production parfois plus basse, par la diminution des coûts de production ». La montbéliarde, plus solide, paraît adaptée au système herbager et tolère en effet des variations. « En cas de manque de fourrage, elle ne maigrit pas trop, et même si elle produit moins, elle continue de produire. On trouve aussi chez elle des critères d’équilibre : richesse du lait, santé de la mamelle et bonne reproduction ».

 

RENDEZ-VOUSPortes ouvertes à l’EARL Léridon, La Chenoulaie à Sainte-Gemmes-d’Andigné,jeudi 15 mars, de 10 h à 16 h.

 

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 9 mars 2018

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