Aller au contenu principal

Vendre chevreaux engraissés et chevrettes pour améliorer son revenu

Jean-Pascal Bonsergent, éleveur de chèvres à Saint-Martin-du-Bois, allie optimisation des produits et du temps de travail pour rendre son exploitation viable et vivable.

Aujourd’hui, Jean-Pascal Bonsergent a deux bâtiments de 200 chèvres.
Aujourd’hui, Jean-Pascal Bonsergent a deux bâtiments de 200 chèvres.
© AA

Assurer son revenu par l’optimisation du produit. L’éleveur de chèvres de Saint-Martin-du-Bois, Jean-Pascal Bonsergent, travaille sur ce créneau pour améliorer ses résultats. En plus de la production de 380 000 litres de lait par an de ses 400 chèvres, il vend des chevrettes, des chevreaux de boucherie et des boucs. Des ventes qui lui permettent d’augmenter son revenu annuel de près de 18 000 euros.
« Ce n’est pas un chiffre négligeable ». Pour cela, il pratique 200 inséminations chaque année. Pour un montant de 5 000 euros, « en sachant que 110 à 120 chevrettes servent aussi au renouvellement », précise l’agriculteur. 150 chevrettes de 1 mois et 4 à 5 boucs sont revendus à Chevrette de France, un organisme de sélection. « Certains de mes boucs sont vendus au centre d’insémination Capgènes et parfois à des particuliers », précise-t-il. Et au lieu de vendre les chevreaux à 2 euros, il préfère en engraisser une partie. Aujourd’hui, 300 chevreaux de boucherie partent à l’abattoir. « Je souhaiterais augmenter et passer à 350 ». Mais l’engraissement a un coût : 8 000 euros de poudre de lait.

Plus d'infos dans L'Anjou agricole du 6 novembre 2015

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois