Vendre chevreaux engraissés et chevrettes pour améliorer son revenu
Jean-Pascal Bonsergent, éleveur de chèvres à Saint-Martin-du-Bois, allie optimisation des produits et du temps de travail pour rendre son exploitation viable et vivable.
Assurer son revenu par l’optimisation du produit. L’éleveur de chèvres de Saint-Martin-du-Bois, Jean-Pascal Bonsergent, travaille sur ce créneau pour améliorer ses résultats. En plus de la production de 380 000 litres de lait par an de ses 400 chèvres, il vend des chevrettes, des chevreaux de boucherie et des boucs. Des ventes qui lui permettent d’augmenter son revenu annuel de près de 18 000 euros.
« Ce n’est pas un chiffre négligeable ». Pour cela, il pratique 200 inséminations chaque année. Pour un montant de 5 000 euros, « en sachant que 110 à 120 chevrettes servent aussi au renouvellement », précise l’agriculteur. 150 chevrettes de 1 mois et 4 à 5 boucs sont revendus à Chevrette de France, un organisme de sélection. « Certains de mes boucs sont vendus au centre d’insémination Capgènes et parfois à des particuliers », précise-t-il. Et au lieu de vendre les chevreaux à 2 euros, il préfère en engraisser une partie. Aujourd’hui, 300 chevreaux de boucherie partent à l’abattoir. « Je souhaiterais augmenter et passer à 350 ». Mais l’engraissement a un coût : 8 000 euros de poudre de lait.