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Caprins
Vers une sortie de crise pour la filière caprine ?

Avec la fin des surstocks, la filière, après des années de difficultés, devrait sortir de cette période de crise.

Des éleveurs des Pays de la Loire, de Poitou-Charente et même de Bretagne sont venus à La Chapelle-sur-Oudon pour assister à la rencontre régionale caprine.
Des éleveurs des Pays de la Loire, de Poitou-Charente et même de Bretagne sont venus à La Chapelle-sur-Oudon pour assister à la rencontre régionale caprine.
© AA

Professionnels des organismes de recherche et de développement, ingénieurs et techniciens, éleveurs. Tous ont répondu présents lors de la rencontre régionale caprine qui s’est déroulée mardi 16 octobre à La Chapelle-sur-Oudon.
Géraldine Verdier, animatrice au Brilac (Bureau régional interprofessionnel du lait de chèvre de Poitou-Charentes) a fait le point sur la conjoncture de l’élevage caprin. Après des difficultés depuis 2008, “il semblerait que la filière sorte d’une période de crise”, a-t-elle souligné. “Les débouchés du lait sont atones, voire en léger repli mais les surstocks, eux, sont en fort recul”. Des surstocks qui devraient “vraisemblablement disparaître avant la fin de l’année”. Dans les élevages, le constat est moins positif : “le coût de production a augmenté de 80 à 100 € pour 1 000 litres de lait depuis 2010”. Et dans le même temps, “le prix du lait, lui, a baissé : - 24 €/1 000 l pour 2009/2010 et - 15 €/1 000 l pour 2010-2011.
La conclusion de cet état des lieux ? “La filière a besoin d’une revalorisation des prix et la gestion des volumes doit se faire de manière plus rigoureuse pour éviter de rechuter dans des situations de crise”.

Une consommation stagnante
Mickaël Lamy, de la laiterie Ucal, filiale du groupe Eurial, a présenté le marché du
fromage de chèvres : “85 % du fromage de chèvres est consommé dans le marché français”. Force est de cons-tater que la consommation n’évolue plus aujourd’hui. “Les fromages traditionnels raffinés comme le Valençay ou le crottin de Chavignol perdent des parts de marché  au profit des bûches et buchettes”. Résigné, l’agriculteur explique : “ce sont des arbitrages des consommateurs, on ne peut rien y faire…” Cependant, “ on constate aussi une croissance des ventes de yaourts de lait de chèvre”. Mickaël Lamy remarque :  “Pour le groupe Eurial, les produits qui marchent le mieux, ce  sont les nouveautés. L’innovation a une grande importance pour s’en sortir”.
Grâce à la fin des surstocks, l’agriculteur s’est montré plutôt positif pour l’avenir : “Il y aura une augmentation du prix du lait”. Un optimisme qu’il a rapidement nuancé : “Mais, il ne faut pas s’attendre à une hausse de trois chiffres”. Pourtant, comme l’a rappelé François Poirier, président de l’Union caprine 49, “ce sont des hausses de trois chiffres dont les éleveurs ont besoin”.


H. R.
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