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Viande bovine : nouvelles actions dans les abattoirs

La section bovine 49 a mené une action à Élivia au Lion-d’Angers.

Les éleveurs ont rencontré les responsables de l’entreprise
Les éleveurs ont rencontré les responsables de l’entreprise
© AA

À l’appel de la FNB la section bovine de la FDSEA du Maine-et-Loire à conduit une action à l’abattoir Élivia au Lion-d’Angers. Une action régionale : la Vendée est allée à l’abattoir de la Chataigneraie, la Sarthe à Cherré et la Mayenne à Sablé. Au Lion- d’Angers une cinquantaine de producteurs ont été reçus par Philippe Martineau, président d’Élivia et son directeur adjoint, Gérard Cladière.
C’est un ultimatum que les éleveurs sont venus lancer aux industriels de la viande . Ils leur reprochent de ne pas avoir tenu les engagements pris lors des actions de blocage des abattoirs. “Les cours n’ont toujours pas augmenté comme promis, nous ne pouvons plus supporter cette situation d’autant que nos charges sont entrain de flamber à tous les niveaux, énergie, aliments, engrais…”, déclare Mickaël Bazantay président de la section bovine (voir ci-dessous).
Les représentants de l’entre-prise expliquent la difficulté sur les prix par un afflux des vaches de réformes et des difficultés à l’exportation. “Le ministère n’a pas levé les blocages administratifs (sanitaires ou douaniers) de certains pays (Russie, Turquie et Algérie) et la crise économique en Grèce n’améliore pas notre dynamique d’exportation.”
Pour autant, les industriels affirment “jouer le jeu” et qu’eux mêmes ont dégagé plus de 400 animaux de plus par semaine depuis décembre, respectant ainsi leur engagement. Ils prévoient une réduction de l’offre d’ici quelques semaines et donc un marché plus tendu devant conduire à une réelle évolution des prix.

Sylvain Daury

INTERVIEW Mickaël Bazantay*

L’incompréhension des éleveurs

Entre les abattoirs et les producteurs, c’est toujours l’incompréhension.
On a du mal à comprendre pourquoi il est question d'imposer une baisse alors que les industriels se sont engagés à promouvoir la viande bovine, à rechercher des nouveaux marchés. De plus, sous prétexte que le prix des animaux baisse en Allemagne, en raison de la dioxine, on voudrait appliquer la même baisse sur les marchés français et ce, avant même que les acheteurs ne le réclament. Vraiment, les éleveurs n'y comprennent plus rien.

Le rapport Chalmin vous pose aussi question ?
Absolument. On veut savoir ce que les industriels ont dit ou n'ont pas dit à Philippe Chalmin. Ou alors, celui-ci n'a pas eu le temps de creuser la question. Le ministre de l'agriculture en entendra parler lors du prochain congrès de la FNB.

Vous considérez qu'il y a responsabilité partagée, entre pouvoirs publics et industriels ?
Le ministre s'était engagé à accélérer les procédures sur les nouveaux débouchés. Force est de constater que cela n'a pas eu lieu et les industriels en ont profité pour rester dans le flou.

Cette manifestation intervient à quelques jours du congrès de la FNB à Autun ?
Oui. Aller voir les industriels cette semaine, c'est aussi une façon de faire passer un message au ministre de l'agriculture que l'on attend au congrès national. et je ne suis pas sûr qu'il y soit fort applaudi.

recueilli par Martine Leroy Rambaud

* Président de la section viande bovine de la FDSEA.

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