Aller au contenu principal

"Vite mon marché" : les produits du marché à portée de clic

Fondé en 2018 à Nantes, le site "Vite mon marché", une plateforme de vente de produits frais livrés dans la journée aux consommateurs, vient d'arriver en Maine-et-Loire. La start-up recherche des producteurs intéressés.

Plus de 250 livraisons sont effectuées chaque jour, du lundi au samedi. 200 producteurs approvisionnent la plateforme.
Plus de 250 livraisons sont effectuées chaque jour, du lundi au samedi. 200 producteurs approvisionnent la plateforme.
© AA

Chaque jour, la dizaine de camions à l'effigie de "Vite mon marché" sillonne routes et rues pour livrer tout un assortiment de produits frais. Le site, créé en avril 2018, compte 1 500 références. Mettre en relation des producteurs et des consommateurs soucieux de bien manger mais qui n'ont pas le temps ou la possibilité de se rendre au marché, c'était là l'idée de Reynald Naulleau, fondateur de cette entreprise en pleine expansion. Sa clientèle ? Elle se compose principalement de trois catégories, qui vivent aussi bien en ville qu'à la campagne : de jeunes mamans actives citadines qui veulent bien faire manger leurs enfants mais qui manquent de temps pour faire les courses, des étudiants désireux de sortir du système de la grande distribution, des personnes âgées ou handicapées qui apprécient la livraison à domicile.


500 livraisons/jour au plus fort du premier onfinement
Le principe est simple, mais assis sur une logistique bien huilée : chaque jour, du lundi au samedi, les clients commandent des produits sur le site internet (les commandes sont possibles jusqu'en fin de matinée) et ils sont livrés dans la journée, entre 14 h et 21 h. Dans un entrepôt de 600 m2  à Nantes, une équipe réceptionne quotidiennement les livraisons des producteurs.
Commencée en avril 2018, l'activité n'a cessé de se développer, passant d'un rythme de 250 livraisons par semaine la première année à plus de 250 livraisons par jour actuellement. L'entreprise emploie 40 personnes, dont les deux tiers pour la préparation de commandes et les livraisons. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 350 000 euros la première année, 1 million la deuxième et va dépasser les 4 millions pour cette troisième année, incontestablement boostée par l'effet confinement. « En avril dernier, nous sommes montés à 500 commandes par jour, raconte Reynald Naulleau. Ce premier confinement nous a procuré une grande visibilité, a donné un coup de projecteur sur notre activité, puisque les consommateurs sont allés sur internet chercher des alternatives aux supermarchés. Notre concept intéresse ».


Dans l'Ouest, et au-delà 
Né dans la région de Nantes, "Vite mon marché" est en train de tisser un réseau dans l'Ouest : sa zone de livraison s'est déjà étendue à la côte atlantique (Saint-Nazaire, La Baule, Guérande, Saint-Brévin), à l'agglomération rennaise, à La Roche-sur-Yon, et, depuis novembre dernier, à la région de Cholet. Prochaine étape : Angers, au cours du premier trimestre. Mais la jeune entreprise ne compte pas s'arrêter là : elle ambitionne de dupliquer son concept dans d'autres grandes agglomérations françaises, situées dans des bassins agricoles importants : Bordeaux, Toulouse, Lyon, Lille...

Pour accompagner cette expansion, "Vite mon marché" est toujours à la recherche de nouveaux producteurs, et notamment en Maine-et-Loire. 

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois