Weenat : capteurs et applications pour la prise de décision
Au sein de l’espace innovation du Sival, à Angers, l’entreprise nantaise Weenat a présenté ses capteurs connectés. Sa dernière nouveauté : le capteur d’humectation foliaire.
« Notre premier objectif est d’apporter du confort dans le travail des agriculteurs », avance Pierre Giquel, ingénieur agronome pour Weenat. L’entreprise nantaise développe des capteurs météo connectés pour les grandes cultures, la viticulture ou encore l’arboriculture. Les capteurs sont couplés à une application permettant de suivre, depuis n’importe où, l’évolution de différents paramètres en fonction de l’offre choisie. « Cela permet d’éviter de nombreux déplacements inutiles, en particulier lorsque les parcelles sont éloignées les unes des autres ».
Les capteurs peuvent renseigner sur la température, l’hygrométrie, le gel, les précipitations, le vent ou encore l’humectation foliaire. Ces différentes données sont ensuite couplées à des outils d’aides à la décision développés par des instituts techniques tels qu’Arvalis ou l’IFV (Institut français de la vigne et du vin). L’entreprise s’occupe, une fois les capteurs installés, d’accompagner les agriculteurs dans l’utilisation de l’application, et dans le maintien du parc de capteurs (entretien, calibrage…), mais n’intervient pas dans la prise de décision pour une intervention de l’exploitant.
Une application complète
L’application, qui est disponible sur Smartphone et sur ordinateur, permet non seulement un suivi en temps réel des conditions météorologiques, mais également de conserver un historique. De plus, Weenat travaille en partenariat avec des stations météo, permettant d’intégrer des prévisions à 15 jours dans l’application, facilitant ainsi la prise de décision des agriculteurs. « Cet outil permet aux agriculteurs de justifier leurs actions et d’avoir un outil de traçabilité », précise Pierre Giquel.
Au Sival, Weenat « se sent à sa place dans un salon très technique » et vient présenter sa dernière nouveauté, le capteur d’humectation foliaire, permettant, pour un prix de
370 euros, de mesurer en temps réel la durée et l’intensité de l’humectation foliaire sur les plantes, et ainsi d’anticiper les risques liés à l’apparition de maladies cryptogamiques.
M.M.