2 500 hectares de quinoa à implanter
L’assemblée générale de la coopérative agricole Pays de Loire s’est tenue mercredi 11 décembre à Angers. Retour sur les résultats de l’année passée de la
coopérative.
Pour l’exercice 2018/2019, le chiffre d’affaires de la coopérative est en hausse de 7 % par rapport à l’année précédente : 119 000 K€ contre 111 000 K€ en 2017/2018. Le
résultat de la coopérative s’élève à 800 K€. « Même s’il est positif, il reste en deça des résultats des années précédentes », souligne Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL. En moyenne, le résultat s’élève vers les 1,5 million d’euros. Cette baisse s’explique par 3 raisons. « La récolte de quinoa a été faible puisque nous avions décidé de réduire l’assolement. Les teneurs en mycotoxines sur nos blés tendres étant supérieures aux normes en vigueur, nous avons dû retravailler plus de la moitié des apports dans nos silos. » Ce travail de nettoyage, brossage et calibrage a engendré un coût supplémentaire de 300 K€. « Enfin, cette baisse de résultat s’explique aussi par la volatilité des prix ».
Une campagne 2019 complexe
La coopérative est très satisfaite de la collecte de l’été 2019. Beaucoup moins de celle d’automne. En tournesol, les rendements s’élèvent à 22 qx. Soit une baisse de 15 % par rapport à une année normale. En maïs, ils ont diminué de 30%. Quant aux semis, 82 % des semis sont réalisés pour les adhérents du Maine-et-Loire. « Mais on ne sait pas si tous les hectares iront jusqu’au bout », note Jean-Michel Mignot. La CAPL a établi un bilan très précis auprès des adhérents pour chaque production de filière. « On a quelques craintes pour honorer les contrats de certains clients », explique Patrick Brémaud, directeur général adjoint de la coopérative. Les parcelles vides pourront accueillir des cultures de printemps. « Nous avons un gros programme quinoa à mettre en place pour 2020 : 2 500 hectares à implanter ». La campagne 2019 de quinoa a été catastrophique : sur les 1 500 hectares semés au départ, seulement 950 ont été collectés. « À cause de la sécheresse, 500 hectares n’ont pas levé. Du jamais vu », indique Christian Blet, viceprésident de la CAPL. La coopérative augmente donc ses surfaces pour compenser la perte occasionnée.