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Connaître son sol pour en améliorer la structure

L’entreprise Bio 3G a organisé mardi 1er octobre, au Tremblay, une intervention de son service technique sur l’importance de la structure du sol face au changement climatique.

L’expert technique de Bio 3G est intervenu sur une parcelle du Gaec LG Bio. Ici, il s’agit d’un couvert composé de trèfles d’Alexandrie et de trèfles incarnat semé début août.
L’expert technique de Bio 3G est intervenu sur une parcelle du Gaec LG Bio. Ici, il s’agit d’un couvert composé de trèfles d’Alexandrie et de trèfles incarnat semé début août.
© AA

Comment faire face au stress hydrique de plus en plus récurrent ? Maxime Chevry, expert technique pour l’entreprise Bio 3G, a donné des pistes de réponses à une dizaine d’agriculteurs, mardi 1er octobre,  sur l’exploitation du Gaec LG Bio au Tremblay. « Quand il pleut, l’eau bénéficie-t-elle à votre sol, pénètre-t-elle bien ou ruisselle-t-elle ? », interroge Maxime
Chevry. C’est la structure du sol qui va le déterminer. « Plus le sol est structuré, plus la pénétration sera bonne. »

Observation
Pour évaluer la structure de son sol, rien de tel que l’observation d’un profil de sol. Au lieu de faire une fosse pédologique, « l’agriculteur peut sortir à l’aide d’une fourche sur son tracteur ou télescopique une motte de terre de 50 cm de profondeur, conseille l’expert technique. Cela permet de voir les premiers horizons de son sol ».
Premier constat à faire : comment se délite le sol en fonction de ses agrégats ? « Si les agrégats du sol sont arrondis et se brisent facilement, cela indique une bonne structure de sol ainsi qu’une bonne activité biologique. » Et la vie du sol en favorise la structuration. « Les lignes arrondies sont donc le signe d’une bonne structuration du sol. Si, au contraire, les agrégats sont compacts et anguleux, la structure de sol est dégradée. Il faudra alors réfléchir à comment favoriser l’activité biologique de son sol. » Pour cela, l’agriculteur doit apporter de la matière organique. « Les micro-organismes sont comme un moteur dans
le sol. La matière organique est son carburant. Et l’activité biologique va être la transmission. »
Cette matière organique peut être du fumier, du lisier... « à condition qu’il se décompose à la surface du sol, souligne Maxime Chevry. La matière organique enfouie, en l’absence d’oxygène, va stopper le développement du système racinaire. » L’effet sera alors contre-productif. « La culture ne va pas utiliser le potentiel en eau du sous-sol, elle va
davantage souffrir du stress hydrique. »

Test de l’eau oxygénée
Un test simple peut aussi être réalisé par les agriculteurs pour évaluer l’activité de la matière organique de leur sol. « Pour cela, il suffit de verser  de l’eau oxygénée sur la terre. Si la terre mousse beaucoup, la matière organique est présente sous forme évolutive et favorise la nutrition de la plante. Si elle mousse peu, la matière organique est plus stable et favorise la structure du sol. »

Test de l’acide chlorhydrique
Autre test : celui de l’acide chlorhydrique. « Sur un échantillon de terre, on verse un peu d’acide chlorhydrique. S’il y a une réaction, c’est-à-dire de l’effervescence, c’est que ce
sol contient des carbonates de calcium », souligne Maxime Chevry. La réaction est plus ou moins importante en fonction de la teneur en carbonates de calcium. « Ici, cela ne mousse pas, cela signifie qu’il n’y a plus de réserve en carbonate. Il sera alors conseillé de faire un apport d’amendement pour contrôler le pH du sol afin de favoriser l’activité biologique. L’apport d’amendements calciques permet également une amélioration de la structure du sol. »

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