De la technicité pour passer la crise
À La Chapelle-du-Genêt, l'EARL L'éclaircie sort tout
juste de trois années de crise. Grâce à l'amélioration de
leur performance, et un prix du porc à la hausse, les deux
époux souff lent enfin... un peu.
« Grâce à nos performances techniques, on arrive à faire face à un prix du porc bas, même s'il ne correspond pas au prix d'équilibre », résume Myriam Chauviré, éleveuse de porc à La Chapelle-du-Genêt. Comme de nombreux élevages porcins, son exploitation, l'EARL L'éclaircie sort « tout juste la tête de l'eau ». Pendant trois années, l'élevage en système naisseur-engraisseur a subi « une des crises les plus difficiles », constate son mari et associé Denis Chauviré. Avec un prix du porc moyen à 1,24 euros en 2015 et à 1,29 en 2016, « il a fallu se serrer la ceinture, restreindre les prélèvements mensuels...» Depuis avril 2016, le prix est à la hausse et celui de l'aliment à la baisse. « Il n'y a plus l'eff et ciseau. On peut enfin combler les trous de la trésorerie. » Extension de l'élevage Pour 2017, sur les quatre derniers mois, le prix s'établit à 1,42 euros. « Bientôt, on espère refaire de la trésorerie pour affronter la prochaine crise, se résigne l'agriculteur. Nous ne sommes pas maîtres du prix. Avec le porc, c'est cyclique. » Leur marge de manoeuvre ? La technicité. « On améliore sans cesse nos performances ». En 2015, l'EARL a misé gros. Elle a investi 1,2 millions d'euros pour l'extension de l'élevage.Passant de 110 à 195 truies.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 19 mai 2017.