Aller au contenu principal

Des conditions peu poussantes pour le maïs

A la Meignanne, près d'Angers, le Gaec JLR a démarré ses semis avec un mois d'avance par rapport à 2018. La configuration est correcte, même si davantage de pluie serait souhaitable.

Benjamin Leray, associé du Gaec JLR, en train de semer sur la parcelle de 24 ha de maïs du Grand Vireloin, à La Meignanne.
Benjamin Leray, associé du Gaec JLR, en train de semer sur la parcelle de 24 ha de maïs du Grand Vireloin, à La Meignanne.
© AA

« Notre priorité,  c'est l'apport énergétique du grain, pas la croissance végétative ».
Benjamin Leray est l'un des 3 associés du Gaec JLR, avec Yves et David Joncheray. Membre de la Cuma Botanica, l'exploitation produit 60 à 70 ha de maïs par an sur ses parcelles de La Meignanne (Maine-et-Loire). Trois-quarts en ensilage, et le reste en grain. Pour une valorisation par le troupeau laitier - une centaine de red et prim'holstein. 
Cette année, le semoir 4 rangs et la herse rotative de la Cuma sillonnent les terres du Gaec JLR un mois plus tôt que d'habitude. Opportunité offerte par un temps sec et une structure de sol favorable.

Choix de variétés typées grain

« On va semer 30 ha d'ici à la fin avril, et les 30 restants la 1ère quinzaine de mai. Ainsi on pourra mieux échelonner les interventions » avec les 30 autres adhérents de Botanica, souligne Benjamin Leray. A chaque phase son indice de précocité : « on commence à 450, on terminera à 290 », relate l'exploitant. Les variétés choisies (Rafika, Jericho, P8329, DKC3939...) sont davantage typées grain qu'organes verts, pour apporter aux vaches un maximum d'énergie.


Une approche qualitative qui détermine aussi la densité de semis, de l'ordre de 85 000 grains/ha « alors qu'on pourrait pousser jusqu'aux 95 000 ». Le semoir enfouit la graine à 3 cm, « c'est assez profond pour aller chercher l'humidité », selon Benjamin Leray. 

Si le déficit pluviométrique du début d'année permet de semer dans une configuration optimale, il interroge par contre sur le bon développement ultérieur du maïs, et risque d'entraver l'efficacité des anti-germinatifs employés contre les adventices.
« On va devoir attendre le stade 2 feuilles pour traiter », redoute Benjamin Leray.

Vincent Faure

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois