Aller au contenu principal

Des fleurs à nouveau jetées

Après la déconfiture du premier confinement, le reconfinement s’annonce salé pour l’entreprise Froger Fleurs.

© Froger

« Nous travaillons mais n’avons plus aucun débouché », s’exaspère Guillaume Froger, dirigeant de l’entreprise horticole éponyme spécialiste des fleurs coupées. Aux Ponts-de-Cé, elle produit en moyenne 100 000 à 120 000 fleurs par semaine. Lundi, l’horticulteur a détruit une partie de sa production. Lors du premier confinement, l’entreprise avait déjà perdu 800 000 euros de chiffre d’affaires. La fermeture des fleuristes et des rayons non essentiels dans la grande distribution et  jardinerie est un nouveau coup de massue.  « La situation est encore pire qu’au printemps. On pouvait au moins écouler notre production dans les grandes surfaces. » Aujourd’hui, Froger fleurs n’a plus un seul client. « Nous n’avons plus que notre site internet  lilasroseboutique.com. Mais cela ne représente que 5 % de notre chiffre d’affaires. » Sur la quarantaine de salariés, seulement une dizaine ont été mis au chômage technique. L’horticulteur est en colère contre le gouvernement. « Il y a de grands effets d’annonce. On nous a promis une enveloppe de 25 millions d’euros… En réalité, on n’a toujours rien. » Pour bénéficier des aides, de nombreux critères ont été établis, des franchises ont été instaurées. «  Aujourd’hui, on ne sait toujours pas si notre entreprise est éligible », note l’horticulteur. Il attend du gouvernement une prise de décision rapide et réclame la réouverture des points de vente de fleurs. « On ne peut pas nous mettre dans la même catégorie que des livres. Notre production est périssable ! » Il accorde toute sa confiance au syndicat de sa profession, la FNPHP, pour défendre ses intérêts. « Mais c’est un combat inéquitable. C’est le pot de terre face au pot de
fer… ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A compter du 1er juillet 2024, le remboursement de la TICPE sur les livraisons de GNR sera directement appliqué en pied de facture. Une victoire syndicale FNSEA-JA qui fait suite aux mobilisations syndicales du début d'année.
Mise en place du tarif réduit du GNR à la pompe

À partir du 1er juillet 2024, les exploitants agricoles bénéficieront directement du remboursement de la TICPE en pied de…

élections législatives
Lettre ouverte de la FDSEA aux candidats aux élections législatives

Madame, Monsieur,

Vous vous êtes portés candidats dans une circonscription du Maine-et-Loire pour les élections…

Les oignons semences sont déchiquetés chez Alexis Girard à Jumelles. Dans le même secteur, l'orage a couché des arbres dans les champs de maïs semences.
La grêle a fait des ravages en Anjou
Un orage de grêle s'est abattu dans certains secteurs du Maine-et-Loire, mercredi 19 juin. Les dégâts sur les cultures annuelles…
L'équipe de Modema Agri a intégré ses nouveaux locaux à Baugé le 1er mars.
Une nouvelle agenceà Baugé

Modema Agri vient d'ouvrir une nouvelle agence à Baugé-en-Anjou. Un projet qui marque une nouvelle étape de la réorganisation…

Le plan loup bientôt activé en Anjou

Le préfet  a décidé d'activer le premier niveau du plan loup dans le département. Une cellule de veille devrait être mise…

La délégation JA Pays de la Loire au congrès national dans la Vienne.
Un rapport d'orientation pour maîtriser l'avenir

C'est dans une ambiance bon enfant qu'a eu lieu la 57e  édition du congrès des Jeunes Agriculteurs à Poitiers (Vienne) du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois