Des légumes préparés pour la restauration collective
L'Esat des Béjonnières prépare 120 tonnes de légumes par an pour les restaurants collectifs d'Angers. Pour répondre à ce marché, l'établissement collabore avec des producteurs locaux.
L'Esat des Béjonnières prépare 120 tonnes de légumes par an pour les restaurants collectifs d'Angers. Pour répondre à ce marché, l'établissement collabore avec des producteurs locaux.





Social, bio et local : c'est avec cette triple argumentation que le directeur de l'Esat (Établissement et services d'accompagnement par le travail) des Béjonnières, à Saint-Barthélémy, a proposé un service de préparation de légumes aux entreprises de restauration collective d'Angers. Et qu'il a réussi à décrocher des marchés auprès des cuisines centrales. "Aujourd'hui Papillotes et compagnie (Angers Loire Restauration) est l'un de nos gros clients", indique Philippe Goiset. Historiquement soutenu par une activité de sous-traitance industrielle, l'établissement, qui accueille 100 ouvriers porteurs de handicap, a dû diversifier ses prestations suite au plan social d'un gros opérateur angevin dans les années 2000. Le directeur s'est alors intéressé à la problématique de la préparation des légumes dans les restaurants scolaires et y a vu un créneau d'avenir car non délocalisable.