Des outils pour piloter au mieux son irrigation
Près de 70 personnes ont participé au rendez-vous technique maraîchage, mardi 26 septembre à l'EARL Beaujean, à Sainte-Gemmes-sur-Loire.
Optimiser l'irrigation en maraîchage. C'était l'un des thèmes abordés lors du rendez-vous technique organisé par le CDDL (Comité départemental de développement légumier), mardi 26 septembre. à Sainte-Gemmes-sur-Loire, près de 70 personnes ont découvert quelques outils d'aide à la décision pour mieux piloter leur irrigation.
Mesurer la quantité d'eau dans le sol
Selon une enquête menée par le CDDL sur les pratiques d'irrigation des producteurs de légumes en Maine-et-Loire, « la très grande majorité des répondants se base sur une observation de la culture pour savoir s'il y a besoin d'une irrigation ou non », relève Maëlle Depriester, chef de projet de l'étude. « Les outils d'aide à la décision sont aussi très peu utilisés. » Parmi ceux présentés au cours de l'après-midi, les sondes tensiométriques et capacitives. L'entreprise Agralis services, par exemple, propose des sondes capacitives avec son service agronomique. Avec des capteurs placés à différents niveaux, les sondes mesurent le volume d'eau présent dans le sol. Les données fournies par les capteurs sont enregistrées et transformées en une courbe que l'on retrouve sur l'ordinateur. Cette courbe permet aux maraîchers de piloter leur irrigation.
Programmer
D'après l'enquête du CDDL, 60 % des producteurs ont automatisé tout ou partie de leur irrigation. La programmation est plus développée pour les abris. Ainsi, de nouvelles technologies se sont développées sur les programmateurs pour faciliter leur utilisation. L'entreprise SymavalPro a présenté des programmateurs avec connexion bluetooth (marque Solem).
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 29 septembre.
Lors du rendez-vous technique maraîchage, l'entreprise Fertil'éveil, qui propose du compost et du paillage, a présenté une machine prototype : une pailleuse créée par l'entreprise Rabaud. La machine permet d'épandre la paille plus rapidement. Le principe ? Une fois la botte de paille mise dans la trémie, il suffit de déplacer la machine en marchant pour pailler le sol. Le prototype n'est pas encore commercialisé. (cf vidéo)