Aller au contenu principal

EDT : des chantiers un peu plus précoces

Grâce à une météo favorable, les chantiers de moisson de céréales à paille ont pu se dérouler correctement, les entreprises ayant intégré les contraintes liées à la crise sanitaire. Des moissons 2020 marquées par une baisse de rendement, parfois très conséquente, un déficit de paille, mais une qualité de grain généralement au rendez-vous.

Moisson de blé par la SARL Maugeais-Piton, située à Saint-Pierre-Montlimart. Le rendement est en baisse de 25 à 30 % pour les clients de cette entreprise.
Moisson de blé par la SARL Maugeais-Piton, située à Saint-Pierre-Montlimart. Le rendement est en baisse de 25 à 30 % pour les clients de cette entreprise.
© SARL Maugeais-Piton

« Les chantiers se sont organisés sans affolement cette année, il faut dire que la météo était de notre côté, explique Antoine Piton, entrepreneur à Saint-Pierre-Montlimart. C’était même bizarre, car c’est moi qui appelait les agriculteurs pour les relancer ». L’entreprise a préféré travailler le dimanche 12 juillet et le 14 juillet « pour ne pas prendre de retard ».  Au 16 juillet, tout était moissonné. « La tendance depuis quelques années est de finir  les chantiers un peu plus tôt ».


La SARL Maugeais-Piton moissonne 1 100 à 1 200 ha chaque année. Dans son secteur, la baisse d’assolement été moindre qu’ailleurs en Anjou, avec « 60 à 70 ha en moins ». « Les terrains sont assez porteurs, ce sont des terres qui sèchent vite. Mes clients ont réussi en général à semer », témoigne l’entrepreneur, qui fait tourner 4 moissonneuses durant la récolte. Le rendement sur son secteur est en baisse de 25 à 30 %, avec une paille en déficit, mais des taux de protéines assez hétérogènes, qui vont jusqu’à 15,5 pour certains clients.


Moins de blé et d’orge, plus de quinoa
Sur le secteur de Brissac- Doué, l’EARL de la Commanderie a, elle, moissonné moins de surfaces qu’habituellement. Conséquence, au 10 juillet, les chantiers étaient bouclés. « Les surfaces ont baissé de 15 à 20 % en blé et orge, et les rendements ont chuté de 20 à 30 % », détaille Philippe Horreau. Les taux de protéines se situent entre 12 et 14 %. 
En revanche, sur son secteur, il s’est cultivé davantage de quinoa, une culture en contrat avec la CAPL. Avec cette fois des rendements très satisfaisants, de 1,5 à 3 tonnes par hectare. Des surfaces de céréales à paille on aussi  été remplacées par du
maïs ou du tournesol.


A La Tourlandry (Chemillé-en-Anjou), la SARL Defois Robert a moissonné 1 200 hectares, pour des rendements faisant le grand écart : de 30 à 90 qx/ha. « Nous avons commencé de bonne heure, dès le 15 juin, par les ray grass et dactyles porte graine, explique Arnaud Defois. Et nous avons terminé le 21 juillet. Nous avons travaillé un dimanche et le 14 juillet ». Cette année, par mesure de précaution, l’entreprise a fonctionné avec un chauffeur par machine (9 moissoneuses). « Je préparais la moissonneuse et  les chauffeurs démarraient dès leur arrivée le matin », explique l’entrepreneur, qui compte procéder de la même manière l’an prochain.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois