Aller au contenu principal

Elevage de chèvres : le choix exigeant de la mécanisation

Avec son robot distributeur d'aliments et son roto, le Gaec Audusseau, du May-sur-Evre (Maine-et-Loire), a choisi de s'appuyer sur la mécanisation.

La cuisine où sont stockés les fourrages grossiers. Le robot mélangeur, programmé par l'éleveur, vient s'y fournir régulièrement.
La cuisine où sont stockés les fourrages grossiers. Le robot mélangeur, programmé par l'éleveur, vient s'y fournir régulièrement.
© AA

Une exploitation au niveau d'exigence élevé. Dans tous les domaines, le Gaec Audusseau « essaie d'être pointu sur tout », explique Laurent Audusseau associé avec son épouse Maryline. L'élevage de 700 chèvres alpines cherche à optimiser l'ensemble des postes : production fourragère, génétique (tous les chevraux sont filiés, le cheptel est indemne de CAEV*), etc... La performance, « c'est un tout, de la graine semée  jusqu'au litre de lait produit ».

Grâce à la mécanisation de la distribution d'aliments, l'exploitation a augmenté l'ingestion de fourrages grossiers (inclus dans le mélange) et a gagné en production laitière : celle-ci s'élève aujourd'hui à 1 250 kg de lait/ chèvre/an en moeynne. Le gros avantage est que les chevrettes sont accoutumées aux fourrages grossiers dès leur plus jeune âge. L'exploitation a également mécanisé la traite.

Pourquoi de tels choix ? Installé en 2002 avec son père sur une exploitations bovins viande, Laurent Audusseau a créé de toutes pièces un atelier caprin en achetant 300 chevrettes.

L'effectif a continué à augmenter ensuite, exclusivement par croît interne. Lorsque le père de Laurent Audusseau est parti en retraite et que sa femme s'est installée en tant qu'exploitante, en 2014, il a été nécessaire de « repenser l'organisation...

*Arthrite encéphalite caprine à virus.


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois