Ensilages : la météo met le maïs à rude épreuve
Les difficultés d’implantation au printemps dues aux pluies et la sécheresse estivale font chuter les rendements et la qualité, surtout en maïs non irrigué.
![Ensilage à La Tourlandry.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2023-11/MDB5NIKW1_web.jpg?itok=3Go4AAn1)
L’ensileuse de l’entreprise Defois, de La Tourlandry, soulève des nuages de poussière en sillonnant la parcelle de maïs. Sur les terres du Gaec Girard, l’ensilage des 34 ha de maïs a commencé jeudi 8 septembre. Même s’il n’y a quasiment pas de grain, puisque ceux-ci « se déshydratent avant de mûrir », les agriculteurs ont décidé de lancer tout de même le chantier. « Le maïs est déjà à plus de 30 % de matière sèche, et avec la chaleur et le vent, on prend un point par jour. Cela ne sert à rien d’attendre », explique Sylvain Girard, installé depuis 2013 avec son père et son frère, salarié.
Le jeune éleveur laitier ne s’attend pas à des rendements ni une qualité très élevés cette année. « On devrait tourner autour de 9 à 10 tonnes de matière sèche par ha, pas plus », estime-t-il. Et le maïs semé début juin, pourrait « ne pas dépasser les 7 tonnes. »
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 16 septembre 2016.