Ensilages : la météo met le maïs à rude épreuve
Les difficultés d’implantation au printemps dues aux pluies et la sécheresse estivale font chuter les rendements et la qualité, surtout en maïs non irrigué.
L’ensileuse de l’entreprise Defois, de La Tourlandry, soulève des nuages de poussière en sillonnant la parcelle de maïs. Sur les terres du Gaec Girard, l’ensilage des 34 ha de maïs a commencé jeudi 8 septembre. Même s’il n’y a quasiment pas de grain, puisque ceux-ci « se déshydratent avant de mûrir », les agriculteurs ont décidé de lancer tout de même le chantier. « Le maïs est déjà à plus de 30 % de matière sèche, et avec la chaleur et le vent, on prend un point par jour. Cela ne sert à rien d’attendre », explique Sylvain Girard, installé depuis 2013 avec son père et son frère, salarié.
Le jeune éleveur laitier ne s’attend pas à des rendements ni une qualité très élevés cette année. « On devrait tourner autour de 9 à 10 tonnes de matière sèche par ha, pas plus », estime-t-il. Et le maïs semé début juin, pourrait « ne pas dépasser les 7 tonnes. »
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 16 septembre 2016.