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Coopération
Faire la place aux jeunes en Cuma

L’union des Cuma section 49 a mis les jeunes au centre de son assemblée générale, le 3 février à Thouarcé.

Yves-Mary Houdmon, président de la Cuma Botanica ; Antoine Lardeux, vice-président de JA49 ; Jean-Paul Lecorps, président de la section 44 de l’Union des cuma.
Yves-Mary Houdmon, président de la Cuma Botanica ; Antoine Lardeux, vice-président de JA49 ; Jean-Paul Lecorps, président de la section 44 de l’Union des cuma.
© AA

Un tiers des jeunes installés, aujourd’hui, ne vient pas du milieu agricole. Ces nouveaux venus  ne connaissent pas toujours l’existence des Cuma ou n’y viennent pas spontanément. Antoine Lardeux, vice-président de JA 49, voit pourtant trois grands avantages à travailler en Cuma : “Cela permet une intégration sociale, surtout lorsqu’on arrive d’une autre région, souligne l’agriculteur du Segréen. C’est une manière de faire connaissance avec ses voisins. C’est aussi, dans nos exploitations de polyculture-élevage de taille souvent modérées, un moyen efficace d’alléger les charges de mécanisation. Et c’est enfin une richesse des échanges qui permet, ensemble, d’avancer, d’innover, notamment pour faire face aux défis environnementaux”. Renouveler les administrateurs Accueillir les jeunes est bien évidemment, aussi, une manière de préparer l’avenir et de recruter les administrateurs de demain.  “La Cuma n’est pas une affaire de génération, sa culture évolue avec les générations qui se succèdent, a dit Jean-Paul Lecorps, président de section 44 de l’Union des Cuma. Il faut savoir accepter les évolutions que les jeunes apportent, savoir leur laisser la place”. Dans sa Cuma, les administrateurs ont 37-38 ans de moyenne d’âge. Yves-Mary Houdmon, président de la Cuma Botanica de La Meignanne, a, lui, insisté sur le côté et convivial de la Cuma, “favorisé par le dynamisme de Jeunes agriculteurs” dans son secteur d’Angers Ouest. Un dispositif régional Un dispositif financé par le Conseil régional aide les jeunes agriculteurs à acquérir des parts sociales en Cuma, aide conditionnée au suivi d’une formation sur les charges de mécanisation. À ce jour, plus de 680 jeunes ont bénéficié de ce coup de pouce, 200 sont déjà formés. L’Union des Cuma a demandé à la Région de poursuivre ce programme lancé en 2010.

S.H.

Les trois villages

“Avoir l’esprit Cuma”

“Quand un jeune s’installe sur notre secteur, on va lui présenter la Cuma et toutes ses activités. Le règlement des parts sociales est étalé sur trois ans. Les jeunes sont prioritaires sur tous les matériels y compris ceux amortis”, explique le président Jean-Maurice Leblois. Pour leur permettre de mieux s’impliquer dans la gestion de la coopérative, les jeunes sont invités à entrer au conseil d’administration. Cela a été le cas de Frédéric Pierrois, vice-président, 37 ans. Il apprécie de pouvoir “mener des projets innovants et de disposer d’un large panel de matériel agricole”. Mais pour que cela marche, les motivations économiques ne suffisent pas, souligne l’agriculteur : “il faut avoir l’esprit Cuma, sinon ça ne mord pas”.

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