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Coopérative
Fleuron d’Anjou : les années passent, l’ambition bouillonne

D’un syndicat à une coopérative à renommée européenne, Fleuron d’Anjou s’est développé en cinquante ans.

L’échalote fait partie des produits les plus exportés par la FDA International.
L’échalote fait partie des produits les plus exportés par la FDA International.
© AA

“Dix agriculteurs cherchaient une solution pour vendre autrement qu’avec des grossistes”. Voilà le principe de départ de l’Union syndicale Ponts-de-Céaise qui deviendra la coopérative Fleuron d’Anjou, explique Christophe Thibault, président du groupe. La société française, spécialisée dans la production et la commercialisation de fruits, légumes, fleurs et plantes, a fait son petit bonhomme de chemin en cinquante ans. L’idée de départ a fait des émules. Le syndicat s’est transformé en coopérative dès que la législation l’a permis. Et la société a su saisir les opportunités qui s’offraient à elle. “Elle a racheté la CHMA (Coopérative horticole et maraîchère angevine), a fusionné avec les coopératives de Varennes-sur-Loire, et Saviprim”. La coopérative devient un groupe en ouvrant des filiales. Ainsi, “Fleuron d’Anjou a acquis une société de grossiste, a créé une filiale de négociation internationale, FDA International”.  

Des producteurs acteursAujourd’hui, environ 130 agriculteurs sont adhérents. Mais le fil conducteur reste le même : “On cherche en permanence à innover, à s’adapter au marché en mobilisant des moyens”. Christophe Thibault attache aussi de l’importance à “ce que chaque producteur soit acteur de la coopérative”. Ne restant jamais sur ses acquis, la coopérative a encore des projets. “D’ici 2013, nous allons mettre en place Végémarché avec cinq autres opérateurs majeurs. C’est un projet collectif qui permettra de mettre en commun nos moyens logistiques pour être plus performants”. Fleuron d’Anjou n’a pas à rougir de ses résultats, avec un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros pour la coopérative et de 70 millions d’euros pour le groupe. “Ces chiffres sont en augmentation d’année en année”, se réjouit le président du groupe.
HÉLÈNE RONGIER

Producteur

Une coop pour s’imposer sur le marché

Michel Masse est maraîcher à Saint-Mathurin-sur-Loire. Il produit échalotes, échalions et mâche pour Fleuron d’Anjou. “Je crois en cette coopérative parce que c’est le seul moyen que nous avons de nous imposer sur le marché. Nous, les agriculteurs, nous avons, certes, les idées, mais la coopérative, elle, a les moyens de les mettre en œuvre”. Fleuron d’Anjou dispose d’un service technique, d’innovation, de commercialisation… Des moyens qui permettent aux agriculteurs d’innover en permanence.  “Aujourd’hui, il faut toujours s’améliorer, la coopérative nous aide dans ce sens”. Chaque année, Fleuron d’Anjou organise des rallyes pour présenter des techniques innovantes. “Ce genre d’initiative permet d’être toujours plus performant. Chacun est tiré par le haut”.

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