Aller au contenu principal

Installation
A la Ferme des Chapelles, des légumes bio 24 h/24

Jeune ingénieure agro, Adeline Gaultier s’est installée en avril à la Ferme des Chapelles, à Andard. L’exploitation maraîchère bio, qui multiplie les canaux de distribution, dispose d’un distributeur automatique de légumes.

Idéalement située sur l’axe Angers-Beaufort en Vallée, la Ferme des Chapelles produit une gamme d’une cinquantaine de légumes, en agriculture biologique, ainsi que du miel. L’exploitation, facilement repérable à son distributeur en bardage bois, a été créée en 2018 par Mathieu Ory. Salarié en production de semences, celui-ci avait besoin d’abeilles pollinisatrices. Il est allé se former au rucher école de l’Asad 49, a créé une petite activité d’apiculture, d’une trentaine de ruches. Puis il commencé à développer du maraîchage, sur une parcelle qui avait été laissée en jachère depuis 20 ans et qui, de ce fait, a pu être directement exploitée, sans conversion, en agriculture biologique.Sa compagne, Adeline Gaultier, a terminé, tout récemment, son parcours à l’installation. Âgée de 30 ans, Adeline Gaultier est fille d’agriculteurs et ingénieure agronome, formée au campus UniLaSalle de Beauvais. « J’ai travaillé 5 ans comme chargée de projet pour la société Janny MT, spécialisée dans la conservation des fruits et légumes frais en atmosphère contrôlée. Je travaillais et me déplaçais sur 40 départements du Nord-Ouest de la France. Je voulais cesser ces déplacements et je songeais depuis 2020 à m’installer », explique l’agricultrice, toute jeune maman. Elle a suivi le parcours avec l’aide de la Chambre d’agriculture et s’est installée avec les aides JA. Sur la ferme, la jeune femme a toujours l’œil sur l’avancée des cultures, mais la production, en tant que telle, est principalement assurée par les deux salariés permanents : « je n’ai pas le temps d’aller travailler dans les serres et les champs », souligne-t-elle. Adeline Gaultier a en effet en charge toute la partie commerciale et communication, très prenante puisque l’intégralité de la production est écoulée en circuits courts : « je réalise la préparation des commandes, les livraisons du mardi au samedi, la vente à la ferme, le suivi administratif...». Côté débouchés, l’exploitation a choisi de ne pas mettre pas tous les légumes dans le même panier. Les canaux de distribution sont multiples : vente sur place le vendredi soir et samedi matin, foyer logement, cantine scolaire, restaurants, vente directe en ligne (locavores.fr), grande distribution, magasin de producteurs, épiceries... Et, particularité, un distributeur automatique de légumes, repéré au Sival par le couple, mis en place en juin 2021 et agrandi en juin 2022 devant le succès rencontré. « On compte 10 à 15 passages par jour, en moyenne, avec des heures de pointe à la sortie du travail. Le paiement par carte bancaire permet une grande souplesse. On a même fait une vente le 24 décembre à minuit ! », raconte la jeune femme. Le distributeur est complété chaque jour et renouvelé en légumes frais. En ce moment, des assortiments de légumes à ratatouille, des tomates, des melons ou encore des fraises sont disponibles 24 h/ 24.

Valoriser les pertes de productionDans les années à venir, un des objectifs sera de trouver des solutions pour « valoriser les pertes de production », en développant la conserve et la transformation.  En attendant, la préoccupation immédiate du couple est l’irrigation, soumise depuis le début de l’été à des restrictions horaires. Malgré la gestion très serrée de la ressource, avec du goutte-à-goutte, l’exploitation pourrait bien avoir consommé tout son quota attribué avant la fin de l’été.                                                                                              S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
"On veut que le score progresse. Il est important d'aller chercher des points supplémentaires", encourage Stéphane Aurousseau.
La force des réseaux au travail
Faisant liste commune pour les élections Chambre d'agriculture, FDSEA49 et JA49 ont organisé un rassemblement de leur réseau, ce…
Dans le parc de containers est testé le lien entre nutrition des pommiers et stimulateurs de défense des plantes.
Le verger du futur se construit à Angers
Parmi les travaux de recherche du centre Inrae Pays de la Loire, ceux sur la réduction des produits phytosanitaires mobilisent…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois