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L’agriculture de conservation des sols s’organise et s’étend

La journée organisée par la FRGeda et Trame a mis en avant la nécessité des groupements d’agriculteurs.

50 personnes réunies à Saint-Laurent-des-Autels pour la journée bilan organisée par la FRGeda et Trame autour de l’agriculture de conservation des sols.
50 personnes réunies à Saint-Laurent-des-Autels pour la journée bilan organisée par la FRGeda et Trame autour de l’agriculture de conservation des sols.
© AA

La définition retenue de l’agriculture de conservation est celle de la FAO : combiner un travail minimal du sol, une couverture permanente et une rotation des cultures. Mais sur les 50 personnes réunies à Saint-Laurent-des-Autels pour la première journée bilan organisée par la FRGeda et Trame autour de l’agriculture de conservation des sols, « tous ne remplissent pas tous les critères, explique Philippe Desnos. Chacun essaie à son niveau de s’engager dans ce système, qui peut être difficile à maîtriser mais qui se développe ». Le délégué régional Trame rappelle que l’essentiel des participants à cette rencontre est issue des six groupes formés récemment (il y a moins de deux ans) dans les Pays-de-la-Loire et qui ont suivi cet hiver une formation multiperformance de Vivéa. Suite à ces périodes de travail, les deux groupes du Maine-et-Loire sont même devenus l’association Agriculture de conservation des Mauges, qui regroupe une vingtaine d’agriculteurs du département. « Sur ce sujet, il n’y a pas beaucoup de monde pour nous épauler, et peu de références techniques, cela permet de confronter nos expériences », explique Damien époudry, qui ne laboure plus depuis 10 ans et dont les terres sont montrées en exemple durant l’après-midi. Comme rappelle Philippe Desnos : « on ne peut pas progresser individuellement, il est nécessaire de se regrouper ». L’association Agriculture de conservation des Mauges déposera ainsi durant l’été un dossier pour devenir Groupement d’intérêt écologique et environnemental (GIEE). Un nouveau statut qui permettrait « de pouvoir financer de nouvelles formations, faire évoluer les législations (notamment concernant l’utilisation de produits phytosanitaires : utilisation moindre liée à une érosion des sols maitrisée) et montrer aux pouvoirs publics et aux élus qu’il y a des agriculteurs motivés », annonce Tony Cogné, exploitant au Puiset-Doré.

Plus d'infos dans l'Anjou agricole du 26 juin.

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