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Le blé français se heurte à une rude concurrence (FranceAgriMer)

De bonne qualité cette année, le blé français subit « une concurrence exacerbée » des autres origines, a souligné le 13 septembre FranceAgriMer.

En cause des inquiétudes de FranceAgriMer, des productions « records » en mer Noire, notamment en Russie.
En cause des inquiétudes de FranceAgriMer, des productions « records » en mer Noire, notamment en Russie.
© Actuagri

« La donne sur le marché mondial va rendre difficile la valorisation de la récolte » tricolore qui est « importante en volume et de bonne qualité », a estimé Olivia Le Lamer, adjointe au chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer, disant « craindre une frustration sur les prix ».

 

FranceAgriMer table sur 10,2 Mt de blé tendre exporté vers les pays tiers. Un chiffre « sous réserve d’une amélioration de la compétitivité » française : ce n’est « pas très élevé au regard des disponibilités », mais « élevé par rapport à la compétitivité-prix actuelle de l’origine France », a considéré Olivia Le Lamer. Le marché mondial évolue sous pression de la récolte russe, évaluée par l’USDA le 12 septembre à un pic historique de 81 Mt de blé tendre. Entre 160 et 170 dollars/t Fob, le blé fourrager de la mer Noire se situe à un faible niveau de prix qui donne le tempo. Et la Russie dispose aussi d’une production de qualité, selon l’établissement national. Résultat, le marché s’appuie sur « une référence en protéines plus à 12,5 % qu’à 11,5 % », a indiqué Olivia Le Lamer.

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