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Initiative
Le Jardin de cocagne crée les filets solidaires avec la Ville d’Angers

Des tonnes de fruits et légumes non commercialisés sont récupérés sur les exploitations agricoles et au Min.

Lors des portes ouvertes les 16 et 17 septembre, à Saint-Barthélemy-d’Anjou, les jardiniers guidaient le public à travers les serres.
Lors des portes ouvertes les 16 et 17 septembre, à Saint-Barthélemy-d’Anjou, les jardiniers guidaient le public à travers les serres.
© AA

Depuis le printemps, le Jardin de cocagne angevin vend des fruits et légumes aux familles en situation de précarité de différents quartiers d’Angers. Cette nouvelle activité, qui s’ajoute à la distribution gratuite dans le cadre de l’aide alimentaire, élargit le champ de la solidarité cultivée par l’association. Les filets solidaires sont composés de légumes et fruits qui étaient destinés à la destruction, car non conformes pour le commerce, ou de stocks invendus du Min. Ils sont triés par des personnes qui ont quitté le Jardin de cocagne sans emploi et qui peuvent ainsi travailler quelques heures par semaine. Plusieurs agriculteurs ont accepté d’entrer dans la démarche : ils font un don, -défiscalisable-, de leur production à l’association, qui se charge de venir chercher les légumes ou fruits dans le champ.
Les filets sont vendus au prix de gros, une fois par semaine, dans les quartiers Saint-Léonard-Justices-Madeleine et Hauts de Saint-Aubin. La vente est parfois accompagnée de conseils culinaires. Trois nouveaux quartiers devraient être desservis d’ici la fin de l’année : Monplaisir, Belle-Beille, Deux-Croix-Banchais. “À l’horizon de trois ans, 1 000 ménages devraient être concernés par ces ventes”, explique Jean Presselin, président du Jardin de cocagne angevin. Contrairement aux craintes que cette initiative a pu susciter, elle permet un retour à la consommation de produits frais pour des personnes qui s’en étaient éloignées. “Ces achats ne prennent pas la place du marché classique de fruits et légumes”, rassure Jean Presselin, rejoint par le président de la Chambre d’agriculture. “Il n’y a pas concurrence avec la production classique”, confirme Jean-François Cesbron, qui participait samedi à une table ronde au Jardin de cocagne.

S.H.
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