Le modèle agricole français « en danger » selon les producteurs de maïs (AGPM)
Les maïsiculteurs réclament plus de sécurité face aux aléas climatiques et économiques qui fragilisent leur filière et mettent « en danger », selon eux, le « modèle agricole français ». « Nous demandons un vrai plan agricole européen, avec un budget adapté, passant par plus de flexibilité », a déclaré le 3 janvier Daniel Peyraube, président de l’AGPM. « La Pac d’aujourd’hui ne permet pas de répondre aux aléas climatiques et économiques » qui se multiplient, a-t-il ajouté. Pour lui, « un vrai plan agricole européen » inclut un accompagnement du stockage de l’eau. « Il faut construire des ouvrages pertinents pour répondre à cette problématique et afin d'asseoir notre modèle agricole qui est en danger », a-t-il lancé. Daniel Peyraube a souhaité une amélioration de l'assurance récolte.
Et l’AGPM d’avancer 9 propositions comme réintégrer les volumes indemnisés au cours des 5 dernières années dans le calcul du rendement assuré, généraliser la possibilité de majorer le rendement assuré de 15 %, maintenir un taux de subvention de base à 65 % pour tous, instaurer le paiement de la seule prime nette, revenir à une approche par culture, différencier les franchises des cultures irriguées, mieux valoriser la gestion de l’eau dans les tarifs, ramener le seuil de déclenchement et la franchise à 20 %.