Le pâturage tournant pour plus d'autonomie
Le Gaec Gemin-Lemay, à Loiré (49) a mis en place depuis 3 ans le pâturage tournant dynamique. Dans cet élevage de charolaises naisseur-engraisseur, c'est un des leviers de l'autonomie fourragère.
Améliorer l'autonomie alimentaire, c'est une priorité au Gaec Gemin Lemay, de Loiré(49). Dans cet élevage de bovins et de porcs, chaque associé et salarié a un rôle bien spécifique. Thierry Lemay est en charge du troupeau allaitant. Il a mis en place depuis 3 ans le pâturage tournant dynamique, qu'il considère comme « un des leviers pour l'autonomie fourragère ». Durant la période de pâturage, il peut se consacrer à la gestion des lots, à la mise en place des clôtures et des points d'abreuvement, puisque les travaux de culture et d'entretien du matériel sont entièrement réalisés par le salarié. C'est un aspect important, parce que le pâturage tournant demande du temps à y consacrer.
12 lots d'animaux
Le système est désormais bien rodé. 78 hectares sont dédiés à la prairie, sur 4 sites. L'éleveur compose 12 lots d'animaux, qu'il change de parcelle tous les 2 ou 3 jours. Des petites parcelles d'un maximum de 1,5 ha, délimitées par des clotures électrifiées en fil barbelé, et toutes équipées de points d'eau. Chaque site de pâture est équipé d'un parc de contention qui sert aussi à la pesée des veaux au printemps...