Aller au contenu principal

Horticulture
Le renouveau du Salon du Végétal

Le Salon du Végétal a ouvert ses portes mardi 13 septembre au Parc des expositions. Une nouvelle édition à la hauteur des attentes.

Lors de l’ouverture officielle, dans l’espace “Cœur du végétal”, les élus ont découvert le jardin sur la biodiversité créé par le collectif “Vent d’Ouest”. Il a été réalisé par plus de 130 étudiants de 4 établissements publics et privés.
© AA

« Enfin ! C’est un grand bonheur de se retrouver sur ce salon ». Thierry Browaeys, président du BHR ne cache pas sa joie lors de  l’ouverture officielle du Salon du Végétal, le mardi 13 septembre. Lors de la déambulation de la visite officielle, au parc des expositions d’Angers, tous les exposants sont ravis de la tenue de cette nouvelle édition. « On est tellement heureux de se retrouver à nouveau à Angers », entend-on sur le stand d’Ernest Turc, producteur et créateur de bulbes à Brain sur l’Authion. Plus de 250 exposants ont répondu présents. « On est fier de participer au renouveau de ce salon », note un autre exposant sur le stand Végétal Rungis, dans l’espace grossiste. Entre le Covid et le déménagement du salon à Nantes, la dernière version angevine date de 2016. Et pour son grand retour, les organisateurs, Destination Angers et le BHR, ont vu en grand. Avec par exemple, le nouvel espace “le cœur végétal” créé par une agence de scénographie et de design nantaise. « C’est le centre névralgique et l’espace d’exposition du végétal du salon », explique Anne Boussion, directrice du pôle événement de Destination Angers. Sur 1 000 m2, on y retrouve la market place où sont présentés les produits phares des exposants. « C’est aussi un lieu d’échanges et d’inspiration autour des bonnes pratiques et des tendances du végétal », complète Anne Boussion. Ce nouvel espace se situe en zone mixte, autre grande nouveauté de cette nouvelle version du salon : l’ouverture au grand public. « La crise sanitaire a entraîné un fort engouement pour le végétal. Avec ce salon, nous avons voulu surfer sur cette jolie vague auprès de nos consommateurs », explique le président du BHR.

Donc 2 zones se distinguent dans le salon : l’une mixte où professionnels et visiteurs non professionnels peuvent se côtoyer et l’autre uniquement réservée aux professionnels. Une nouveauté appréciée par les exposants. « Nous sommes ravis d’être en zone mixte. Cela va nous permettre d’interroger directement nos consommateurs sur leurs envies et leurs besoins », souligne un exposant sur le stand de Fleuron d’Anjou. Cette rencontre s’est faite jeudi en fin d’après-midi, lors de l’Afterwork végétal. Tous les amateurs passionnés de végétal ont pu découvrir la première fois ce salon.  « Aujourd’hui, on a compris que le végétal n’est pas que beau et déco, mais qu’il était aussi nourricier, essentiel, social... qu’il était le meilleur remède pour toutes les crises et sources d’adaptation »,  remarque Thierry Browaeys.
Ce salon s’ouvre dans un contexte particulier pour la filière horticole. De nombreux défis sont à relever, comme l’a rappelé Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’agriculture : « celui des déchets plastiques, de l’eau, du coût de l’énergie, du manque de main-d’œuvre, de l’empreinte carbone... »


De nombreux défis à relever
Consciente de ces nombreux enjeux, la présidente de Verdir (anciennement FNPHP), Marie Levaux a interpellé les pouvoirs publics : « nous aurons besoin de vous pour investir dans nos outils face à ces enjeux et répondre aux demandes des consommateurs. »  
H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois