Aller au contenu principal

Les dégâts de sangliers et renards explosent

Agriculteurs et chasseurs tentent de réguler les populations de renards et de sangliers, dont les attaques se multiplient dans le département.

© AA

"Dès les premières reconnaissances à l'automne dernier nous avions remarqué qu'il y avait une forte présence de sangliers". Habitué aux dégâts causés sur ses cultures, Samuel Aubert, agriculteur à Pruillé, subit de plein fouet cette année les conséquences d'une "population en constante croissance et qui a explosé cet hiver". Toute les nuits durant huit jours au mois de mars, des sangliers sont venus se nourrir des pois semés sur une parcelle entourée de bois, propice au passage des animaux, et ont retourné les six hectares semés, la totalité de la production de pois du Gaec des Deux marronniers. "C'est la première culture de l'année, les bêtes se ruent dessus et ne laissent rien de côté. On a pu en voir près de 50 dans un champ, explique Samuel Aubert qui a ressemé toute la parcelle en maïs, des resemis pris en charge par la fédération de la chasse au titre de sa cotisation sanglier. Il y a des conséquences directes : le temps de travail et la perte de la récolte qui engendrent un trou financier importante. Mais la disparition de cette culture a aussi d'autres incidences comme par exemple sur notre déclaration Pac puisque l'on va perdre notre prime aux protéagineux ainsi qu'une SIE (surface d'intérêt écologique)." L'agriculteur avait déjà, deux ans auparavant, noté une dégradation de ses parcelles, mais n'avait jusqu'à lors jamais eu à réimplanter de culture.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 29 mai 2015.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois