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Les oiseaux, véritable fléau ?

Lors de la 34ème édition du Sival, le CTIFL a tenu une conférence sur les dégâts infligés aux cultures par les oiseaux.

Un effaroucheur
Un effaroucheur
© AA

Si 75 % des oiseaux ont disparu de nos campagnes en 20 ans, les dynamiques ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces. Les espèces généralistes, pigeons ou corvidés par exemple, présentent une hausse d’effectif. Maxime Davy, du CTIFL, identifie trois facteurs principaux : « la simplification de l’environnement, la multiplication de perturbations de celui-ci et enfin la réduction du nombre de prédateurs ».


Une lutte difficile
Si de nombreux moyens de lutte existent, comme les effaroucheurs sonores ou visuels, ceux-ci peinent à se montrer efficaces. Maxime Davy constate « une accoutumance rapide, une efficacité aléatoire, des contraintes pour l’exploitant et pour ses voisins ». Des outils innovants font leur apparition, comme l’utilisation de drones ou encore la très prometteuse fauconnerie, mais ces innovations ont du mal à prendre racine et sont parfois coûteuses.
La chasse demeure un moyen efficace pour prélever une grande partie de la population, malgré des aspects réglementaires stricts. Cependant, dans de nombreux cas, un effet d’aspiration s’est fait ressentir. Un soudain prélèvement d’individus sur un territoire favorable au développement de ces espèces, a entraîné une migration des oiseaux voisins vers ce territoire. « Il faut raisonner à l’échelle globale, de manière multi-acteurs », souligne Maxime Davy.
Il invite tous les agriculteurs à déclarer les dégâts observés, « même si ceux-ci ne sont pas compensés, cela permet de saisir l’entièreté du problème, et d’interpeller les politiques publiques ».

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