Les produits du terroir s’exposent
À la Dube, chez Elie et Maryline Jarry, le concept de développement rural
est en marche. Après la ferme pédagogique et l’accueil à la ferme, ils
proposent aux visiteurs de découvrir les produits issus de l’agriculture locale.
Elie Jarry, Marina Boisiaud, Coralie Chéné, Christopher Bouhier, Matthieu Guilloton et Maryline Jarry devant la vitrine de produits du terroir.
©
Anjou agricole
Ferme pédagogique, salles de réception, aire de pique-nique ou d’accueil de camping-car, l’exploitation de La Dube à Sainte-Christine n’en finit pas de diversifier ses activités. Accueillis en stage par Elie et Maryline Jarry, quatre élèves en deuxième année de bac pro “Services en milieu rural” à l’Ireo de la Pommeraye ont travaillé sur un projet de vitrines “produits du terroir” à l’entrée de la salle de location et dans le chalet qui sert actuellement d’accueil pour la ferme pédagogique. L’objectif est non seulement de promouvoir les produits du territoire, mais aussi de créer une dynamique locale entre les producteurs. « Nous allons créer cet été un labyrinthe de maïs. La vitrine située dans le chalet qui accueillera la billetterie sera un lieu de passage incontournable », explique Elie Jarry.
Etre un relais entreles consommateurs et les producteurs
Marina Boisiaud avait déjà été accueillie sur l’exploitation l’an passé. Au moment d’effectuer son stage en 2e année, elle a aussitôt pensé au projet des Jarry et a convaincu trois autres camarades d’y participer. « Nous avons sélectionné et contacté par courrier plusieurs producteurs des Mauges avant d’organiser une réunion d’information en novembre. Huit ont accepté de jouer le jeu », explique la jeune fille. « Les produits sont vendus au prix producteur. Notre but n’est pas de faire de la marge, mais d’être un relais entre les consommateurs et les producteurs », souligne Elie Jarry. Miel, plantes médicinales, terrines, savons au lait d’ânesse, vins : la vitrine reflète la diversité des productions locales, qui seront renouvelées au fil des saisons. Les coordonnées de chaque producteur sont disponibles dans un présentoir.
La collaboration entre les exploitants et les quatre élèves s’est très bien passée. « Nous avons déjà accueilli des étudiants de l’IUT d’Angers l’an passé pour nous aider à améliorer notre communication. D’autres vont travailler sur notre projet de labyrinthe. Il y a de nouveaux métiers qui apparaissent autour de l’agriculture. Avant en MFR, on ne faisait que de l’agricole, aujourd’hui il y a une ouverture vers le développement local », se félicite l’agriculteur.
À l’heure où l’on entend beaucoup parler d’agritourisme, l’initiative des Jarry n’est pas passée inaperçue. « C’est une réponse à une attente des visiteurs qui sont demandeurs de ce genre d’espaces, y compris dans les gîtes et les chambres d’hôtes. Il y a des choses à développer aujourd’hui dans ces offres complémentaires», souligne Christine Haugomat, chargée d’action tourisme au CPIE Loire et Mauges. « C’est un projet atypique, mais qui correspond bien à l’air du temps. Les exploitations s’ouvrent à la vie locale. Il y a une recherche de diversification, de projet de vie derrière cette démarche. À défaut de pouvoir suivre tous les projets, nous devons au moins regarder ce qui se fait », note Régis Joly, conseiller agricole au Crédit mutuel de Chalonnes-sur-Loire. « Il faut soutenir les initiatives comme celle-ci : c’est une manne économique non négligeable pour nos collectivités et elles contribuent à faire connaître les Mauges d’une autre façon », estime pour sa part Christophe Piton, agriculteur et maire de La Chapelle Rousselin. D’ores et déjà Elie et Maryline Jarry envisagent d’étoffer la gamme des produits présentés.
DELPHINE JÉGO
www.ladube.com
Etre un relais entreles consommateurs et les producteurs
Marina Boisiaud avait déjà été accueillie sur l’exploitation l’an passé. Au moment d’effectuer son stage en 2e année, elle a aussitôt pensé au projet des Jarry et a convaincu trois autres camarades d’y participer. « Nous avons sélectionné et contacté par courrier plusieurs producteurs des Mauges avant d’organiser une réunion d’information en novembre. Huit ont accepté de jouer le jeu », explique la jeune fille. « Les produits sont vendus au prix producteur. Notre but n’est pas de faire de la marge, mais d’être un relais entre les consommateurs et les producteurs », souligne Elie Jarry. Miel, plantes médicinales, terrines, savons au lait d’ânesse, vins : la vitrine reflète la diversité des productions locales, qui seront renouvelées au fil des saisons. Les coordonnées de chaque producteur sont disponibles dans un présentoir.
La collaboration entre les exploitants et les quatre élèves s’est très bien passée. « Nous avons déjà accueilli des étudiants de l’IUT d’Angers l’an passé pour nous aider à améliorer notre communication. D’autres vont travailler sur notre projet de labyrinthe. Il y a de nouveaux métiers qui apparaissent autour de l’agriculture. Avant en MFR, on ne faisait que de l’agricole, aujourd’hui il y a une ouverture vers le développement local », se félicite l’agriculteur.
À l’heure où l’on entend beaucoup parler d’agritourisme, l’initiative des Jarry n’est pas passée inaperçue. « C’est une réponse à une attente des visiteurs qui sont demandeurs de ce genre d’espaces, y compris dans les gîtes et les chambres d’hôtes. Il y a des choses à développer aujourd’hui dans ces offres complémentaires», souligne Christine Haugomat, chargée d’action tourisme au CPIE Loire et Mauges. « C’est un projet atypique, mais qui correspond bien à l’air du temps. Les exploitations s’ouvrent à la vie locale. Il y a une recherche de diversification, de projet de vie derrière cette démarche. À défaut de pouvoir suivre tous les projets, nous devons au moins regarder ce qui se fait », note Régis Joly, conseiller agricole au Crédit mutuel de Chalonnes-sur-Loire. « Il faut soutenir les initiatives comme celle-ci : c’est une manne économique non négligeable pour nos collectivités et elles contribuent à faire connaître les Mauges d’une autre façon », estime pour sa part Christophe Piton, agriculteur et maire de La Chapelle Rousselin. D’ores et déjà Elie et Maryline Jarry envisagent d’étoffer la gamme des produits présentés.
DELPHINE JÉGO
www.ladube.com