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Les vivaces des Pépinières Lepage ne connaissent (presque) pas la crise

L’entreprise des Ponts-de-Cé produit 1,2 millions de plantes par an. Spécialisée dans les vivaces, elle travaille essentiellement avec les collectivités et les paysagistes et voit sa demande croître.

© AA

« Nous avons augmenté notre chiffre d’affaires sur l’année 2020, et cela malgré le fait que nous ayons subi une baisse de 50 % de mars à mai ! », confient  Christophe Crepin et Guilhem Bost, les deux dirigeants des Pépinières Lepage. « Nous étions partis sur une très bonne année, et nous aurions pu faire beaucoup plus, sans la crise sanitaire. En ce sens, c’est frustrant. Mais cela reste une année "classique" très correcte ». Pour l’entreprise angevine créée en 1960 et spécialisée dans les vivaces, 2020 s’annonçait à fort potentiel, comme toutes les années à échéances électorales locales. Les collectivités représentent le principal marché de l’entreprise (46 % du chiffre d’affaires cette année, plus proche de 35 % en année "normale"). Avec un panel de clients très diversifié, qui va de la commune de 100 habitants au Conseil départemental des Hauts-de-Seine. À Angers, l’entreprise a fourni des plantes pour de prestigieux chantiers : le tramway, L’Atoll, ou encore le parc Terra Botanica.

La demande en vivaces a le vent en poupe, surtout depuis que les collectivités effectuent une gestion différenciée des espaces verts, avec une proportion plus importante qu’auparavant de surfaces de vivaces et d’arbustes, remplaçant les plantes annuelles.

Forte demande en plantes couvre-sol

La démarche "zéro phyto" favorise l’implantation de plantes techniques couvre-sol, pour lesquelles la demande explose.  « Nous produisons beaucoup de plantes couvre-sol de terrain sec, comme les achillées,  des thyms, des phylas ou verveines tapissantes... Nous avons été une des premières pépinières à en produire sur de gros volumes, mais on pourrait en produire encore davantage. Il faudrait augmenter la production de pieds-mères », souligne Cristophe Crepin.

L’autre gros débouché de la pépinière ponts-de-céaise, ce sont les paysagistes, un marché en progression aussi.  « Jusqu’ici, les paysagistes achetaient 3/4 de leurs végétaux à l’étranger. L’achat local n’était pas dans leurs habitudes, mais les choses sont en train de changer, note, optimiste, Christophe Crepin. On assiste à une prise de conscience sur les questions environnementales et à une volonté d’acheter plus local, comme dans le domaine de l’alimentation. Et c’est assez encourageant ! ». Cela peut paraître étonnant, mais il y a encore 4 à 5 ans, le Maine-et-Loire était le département où les Pépinières Lepage faisaient le moins de ventes aux paysagistes.

L’entreprise produit aussi pour  la vente en ligne, sur son propre site internet marchand, et aussi pour des clients comme  le site Promesse de fleurs, qui a vu sa fréquentation augmenter considérablement à la faveur du premier confinement.

S.H.

 
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