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JA49
Loi d'avenir : “Tout n’est pas joué”

La Loi d’avenir votée a été aménagée par rapport au texte initial. Son passage au Sénat peut encore donner lieu à modifications. Réaction d’Antoine Lardeux, président JA 49.

Antoine Lardeux
Antoine Lardeux
© AA

 

Certains aménagements de la Loi d’avenir adoptés par l’Assemblée nationale sont satisfaisants pour le réseau JA, car ils vont dans le sens de l’installation de jeunes. Cependant, tout n’est pas joué. Le Sénat peut revenir dessus, il est donc important de maintenir ce cap.

La loi telle qu’elle est proposée aujourd’hui ne donne pas de perspectives aux filières agricoles. Les enjeux économiques ne sont pas pris en compte. C’est en développant nos secteurs économiques que nous défendrons les territoires.

JA suit 5 priorités pour faire évoluer cette loi :

- le répertoire des actifs agricoles doit être maintenu et complété par des informations liées à la professionnalisation du métier ;

- les clauses environnementales dans les baux ruraux doivent être limitées ;

- le rôle des CDCEA doit être renforcé ;

- le rôle de la Safer doit être renforcé ;

- atténuer la concurrence d’usage entre agriculture et forêt.

De plus, il est important que les citoyens prennent conscience qu’ils ont aussi un rôle à jouer dans l’avenir de l’agriculture. Par l’achat de produits français, le consommateur agit pour son territoire et le développement de son économie. Le citoyen  doit nous faire confiance, notre métier d’agriculteur implique de travailler avec l’environnement : nos pratiques évoluent, sachons-le dire.

Nous avons encore quelques semaines pour donner à la Loi d’avenir agricole les moyens de développer notre secteur économique, pilier de nos territoires.

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