Multiplication
Maïs semence : 400 hectares de plus en production pour 2013 en Anjou
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Pour répondre à la demande, la surface exploitée pour le compte de Limagrain va frôler les 3 000 hectares.
Dopée par un marché très dynamique en Europe de L’Est et par un attrait pour la génétique de qualité, la production de semence de maïs française est amenée à étendre ses surfaces. 3 850 hectares de plus prévus en France pour 2013, et plus 7 700 hectares pour 2014, selon la FNPSMS*. “Il y a une volonté de rencentrer sur la France une partie de la production européenne de semences de maïs. Elle garantit une stabilité en matière de qualité et de quantité”, explique Thibault Périnet, de la FNPSMS.
En Maine-et-Loire, le syndicat des producteurs de semences de maïs réuni le 25 mars à Saint-Mathurin-sur-Loire, annonce aussi une hausse significative des surfaces. Celles-ci sont déjà en progression depuis 2011 et l’évolution semble durable. Elles vont passer de 2 520 hectares en 2012 à presque 3 000 en 2013. Sept nouveaux agriculteurs ont rejoint le groupe pour la campagne 2013. Ce groupe comptait 98 exploitations en 2012, il va passer à 106 en 2013. Limagrain a même élargi son recrutement hors de la zone traditionnelle de production.
Sécuriser les moyens de production
“Limagrain s’engage durablement sur les surfaces. En face, nous mettons tout en place pour sécuriser nos moyens de production, a expliqué Dominique Patry, président du SPSM. Cela passe notamment par le drainage des parcelles basses. Nous avons aussi décidé d’investir dans des moyens supplémentaires en bennes de séchage”. Les 55 bennes de plus vont permettre de produire 400 hectares suppplémentaires sans prendre le risque de récoltes tardives. “Notre objectif de semenciers est de produire le maximum de quintaux”, rappelle Dominique Patry. Ces deux dernières campagnes, en effet, les aléas climatiques ont perturbé le travail. L’été froid sombre et pluvieux est à l’origine de problèmes de fécondation. La pluviométrie d’automne a fait baisser la faculté germinative. Dans certaines zones, il fallu recourir aux chenilles pour récolter. Tout ceci a pénalisé les résultats. En 2012, le rendement moyen n’a atteint que 95 % de l’objectif. Les indemnisations de Groupama et la participation de Limagrain et de la caisse de risques vont au final, permettre d’atteindre le produit brut d’objectif. “Mais nous ne saurions nous satisfaire de cette situation”, nuance le président du syndicat.
Côté prix, les discussions avec l’obtenteur sont en cours. En 2012, le prix de référence avait progressé de 76 euros pour faire face aux augmentations sur les engrais et les charges de structure. Pour 2013, “on espère une année record, à la fois en surfaces et en quintaux”.
*Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho.
En Maine-et-Loire, le syndicat des producteurs de semences de maïs réuni le 25 mars à Saint-Mathurin-sur-Loire, annonce aussi une hausse significative des surfaces. Celles-ci sont déjà en progression depuis 2011 et l’évolution semble durable. Elles vont passer de 2 520 hectares en 2012 à presque 3 000 en 2013. Sept nouveaux agriculteurs ont rejoint le groupe pour la campagne 2013. Ce groupe comptait 98 exploitations en 2012, il va passer à 106 en 2013. Limagrain a même élargi son recrutement hors de la zone traditionnelle de production.
Sécuriser les moyens de production
“Limagrain s’engage durablement sur les surfaces. En face, nous mettons tout en place pour sécuriser nos moyens de production, a expliqué Dominique Patry, président du SPSM. Cela passe notamment par le drainage des parcelles basses. Nous avons aussi décidé d’investir dans des moyens supplémentaires en bennes de séchage”. Les 55 bennes de plus vont permettre de produire 400 hectares suppplémentaires sans prendre le risque de récoltes tardives. “Notre objectif de semenciers est de produire le maximum de quintaux”, rappelle Dominique Patry. Ces deux dernières campagnes, en effet, les aléas climatiques ont perturbé le travail. L’été froid sombre et pluvieux est à l’origine de problèmes de fécondation. La pluviométrie d’automne a fait baisser la faculté germinative. Dans certaines zones, il fallu recourir aux chenilles pour récolter. Tout ceci a pénalisé les résultats. En 2012, le rendement moyen n’a atteint que 95 % de l’objectif. Les indemnisations de Groupama et la participation de Limagrain et de la caisse de risques vont au final, permettre d’atteindre le produit brut d’objectif. “Mais nous ne saurions nous satisfaire de cette situation”, nuance le président du syndicat.
Côté prix, les discussions avec l’obtenteur sont en cours. En 2012, le prix de référence avait progressé de 76 euros pour faire face aux augmentations sur les engrais et les charges de structure. Pour 2013, “on espère une année record, à la fois en surfaces et en quintaux”.
S.H.
*Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho.