Pois chiches : une production à pérenniser
En Anjou, la récolte de pois chiches a commencé fin juillet. Avec une dizaine de jours d’avance sur le calendrier habituel, en raison des épisodes de canicule.

Le pois chiche est une culture neuve en Anjou. En 2018, le Maine-et-Loire a produit 178 ha de cette légumineuse à graine – systèmes bio et conventionnel confondus, essentiellement dans l’Est du département. Un grand bond en avant par rapport à 2017 (79 ha) et surtout 2016, aux premiers balbutiements du pois chiche angevin (3 ha). Quant à la région Pays-de-la-Loire, elle totalise 473 ha cultivés en 2018. Loin derrière le Sud de la France (Occitanie et Paca), secteur historique regroupant encore aujourd’hui 60 % des superficies. La production 2018 dans l’Hexagone s’élève à 32 500 ha. Un chiffre qui « devrait rester stable en 2019 » pour ce marché de niche, estime Quentin Lambert, de Terres Inovia. Avec un débouché unique : l’alimentation humaine. « La croissance du pois chiche est de type indéterminé : la plante va chercher à émettre des feuilles et des fleurs tout au long de son cycle végétatif, et n’arrête que si elle est confrontée à un stress hydrique ou thermique trop important, poursuit l’animateur technique national de la filière. Préférant les climats méditerranéens, elle peut néanmoins s’adapter dans les régions septentrionales. » Sous réserve de rencontrer les conditions de température et d’humidité indispensables à son développement.Vincent Faure