Aller au contenu principal

Pois chiches : une production à pérenniser

En Anjou, la récolte de pois chiches a commencé fin juillet. Avec une dizaine de jours d’avance sur le calendrier habituel, en raison des épisodes de canicule.

Récolte des 4 ha de pois chiches de l’exploitation de Jacques Bloudeau, à Longué-Jumelles, mercredi 31 juillet. Avec une moissonneuse-batteuse classique équipée d’un pick-up à l’avant.
Récolte des 4 ha de pois chiches de l’exploitation de Jacques Bloudeau, à Longué-Jumelles, mercredi 31 juillet. Avec une moissonneuse-batteuse classique équipée d’un pick-up à l’avant.
© AA

Le pois chiche est une culture neuve en Anjou. En 2018, le Maine-et-Loire a produit 178 ha de cette légumineuse à graine – systèmes bio et conventionnel confondus, essentiellement dans l’Est du département. Un grand bond en avant par rapport à 2017
(79 ha) et surtout 2016, aux premiers balbutiements du pois chiche angevin (3 ha). Quant à la région Pays-de-la-Loire, elle totalise 473 ha cultivés en 2018. Loin derrière le Sud de la France (Occitanie et Paca), secteur historique regroupant encore aujourd’hui 60 % des superficies. La production 2018 dans l’Hexagone s’élève à 32 500 ha. Un chiffre qui « devrait rester stable en 2019 » pour ce marché de niche, estime Quentin Lambert, de Terres Inovia. Avec un débouché unique : l’alimentation humaine.
« La croissance du pois chiche est de type indéterminé : la plante va chercher à émettre des feuilles et des fleurs tout au long de son cycle végétatif, et n’arrête que si elle est confrontée à un stress hydrique ou thermique trop important,
poursuit l’animateur technique national de la filière. Préférant les climats méditerranéens, elle peut néanmoins s’adapter dans les régions septentrionales. » Sous réserve de rencontrer les conditions de température et d’humidité indispensables à son développement.

Vincent Faure

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois