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Porc : la FNP dénonce un décalage du prix français avec les cours européens

Mickaël Guilloux, secrétaire général de la Fédération nationale porcine.
Mickaël Guilloux, secrétaire général de la Fédération nationale porcine.
© Agri 53

Le secrétaire général de la Fédération nationale porcine (FNP) Mickaël Guillou, éleveur en Mayenne, a dénoncé le 6 septembre le décalage « considérable » entre le prix au marché du porc breton (MPB) et les cours espagnols et allemands. « Il a été de 10 à 15 centimes le kilo cet été, il est déjà de 8 centimes depuis 18 mois, observe l'éleveur. Et l'écart s'amplifie depuis deux-trois ans ».

Pour la FNP, l'une des raisons de cet écart est le retrait des deux principaux abatteurs, Bigard et Cooperl des achats au cadran et les libertés qu'ils prendraient avec cette référence. « Cooperl est présent, mais presque spectateur, et n'utilise pas le marché du porc comme référence pour fixer son prix », estime Mickaël Guillou, qui demande « le retour à un prix national appliqué par tous ».

La crainte d'un effet ciseaux

La FNP est d'ailleurs favorable à la création d'un association d'organisations de producteurs (AOP) pour peser d'avantage sur l'aval. Cet écart de prix intervient au moment où la FNP craint par ailleurs un effet ciseaux sur les revenus des éleveurs de porcs, après un été morne pour les prix du porc et un cours de l'alimentation animale qui remonte.

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