Privilégier le cultivateur avant le semis de blé
Dans le Maine-et-Loire, 85 % des surfaces de blé ont déjà été semées. Reportage au Gaec de la Galoisière à Jarzé.
Au Gaec de la Galoisière, les semis de blé touchent à leur fin. "Nous avons déjà semé une cinquantaine d'hectares", explique Florian Trichet, l'un des trois associés. Une trentaine d'hectares sera semée d'ici le 2 novembre, estiment les agriculteurs de Jarzé. Les travaux ont débuté le 15 octobre "dans de bonnes conditions météorologiques", constate Nicolas Marquet. Mais la pluie du début de semaine a retardé le battage du maïs grain. Dès que l'entrepreneur l'aura récolté, "on passera derrière avec la charrue." Une charrue qui ne sort pas systématiquement. Dans le cas présent, "le labour permet de retourner la boue dûe à la pluie de la veille". D'une manière générale, "on privilégie le cultivateur". En moyenne, le Gaec ne laboure que 40 % des terres qu'il sème en blé. "On y voit surtout un intérêt agronomique".
Plus d'infos dans L'Anjou agricole du 23 octobre 2015.