Aller au contenu principal

Remplacer et apprendre

Nicolas Berder est seul sur son exploitation laitière de 41 ha. Seul ? Pas totalement. Depuis juillet 2019, il accueille sur son exploitation un jeune en formation, Antonin Neau.

© AA

Dans le cadre du parcours d’Antonin Neau, 13 semaines sont réalisées au sein du centre de formation des Trinottières, où sont dispensés des apprentissages théoriques sur l’élevage laitier. L’étudiant  réalise un certificat de spécialisation laitier (CS lait), option robot de traite.

La force du terrain
Pour mettre en application les savoirs de l’apprenant, 24 semaines sur les 52 s’effectuent dans des fermes supports. L’exploitation de Nicolas Berder est une des deux fermes supports d’Antonin Neau, qui y passe 8 semaines sur les 24. Il s’occupe du troupeau et des cultures, principalement des céréales et du maïs. L’exploitation de 41 ha est composée pour moitié de prairies, le reste étant des cultures. Pas suffisant pour occuper pleinement Antonin Neau, c’est pourquoi son temps est partagé entre deux fermes supports. Le jeune étudiant peut ainsi développer des compétences dans la gestion d’exploitation laitière et se former à l’utilisation du robot de traite Lely
Astronaut A4 utilisé par l’agriculteur pour ses prim’holstein. 10 semaines en service de remplacement viennent se greffer sur la formation, le plus souvent effectuées lors des vacances scolaires. Ces journées permettent aux agriculteurs y ayant recours de se dégager du temps, et à Antonin Neau de varier les expériences et de découvrir une grande diversité d’exploitations. L’étudiant est ravi de cette formation : « le CS lait me permet de me spécialiser en production laitière. Et le service de remplacement, c’est parfait pour voir une grande diversité d’exploitations, et donc diverses utilisations d’un robot de traite notamment ».

Se former avant de s’installer
Si « l’objectif est de le former », pour Nicolas Berder, cela permet également à l’exploitation « d’avoir un complément de main-d’œuvre ». « Lorsqu’on est seul, ce n’est pas toujours évident d’entreprendre de nouveaux projets », reconnait l’exploitant. Ainsi, la présence d’Antonin Neau, même partielle, lui permet d’entrevoir la réalisation de certains travaux plus sereinement. De plus, « avec le CS lait, Antonin est très autonome, compétent, disponible. Je le connais et je n’ai pas de crainte à le laisser s’occuper de mon entreprise ». Antonin Neau, qui réalise cette formation suite à un BTS Acse, a pour projet de s’installer à la suite de son père, exploitant à Saint-Florent-le-Vieil.
« Mon père a des prim’holstein, une race qui s’adapte très bien au robot de traite », remarque l’étudiant. De plus, Nicolas Berder peut également faire appel à Antonin Neau dans le cadre du service de remplacement. « Un réel confort, on n’est pas obligé d’expliquer à chaque fois comment fonctionne notre exploitation ». Ainsi, formateur et apprenant
se montrent satisfaits de cette relation, gagnant-gagnant.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois