Réussir ses prairies avec les implantations sous couvert
Près d'une centaine d'agriculteurs se sont rendus vendredi 12 mai à la demi-journée bout de champ de la ferme
expérimentale de Thorigné-d'Anjou.
« Implanter des prairies sous couvert permet de gagner du temps à l'échelle de la rotation et de s'affranchir du risque de fort salissement de la prairie en 1ère année », explique Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement pour la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou. L'équipe de la ferme a présenté ses résultats lors d'un bout de champ, vendredi 12 mai. Suite aux conclusions d'essais conduits en micro parcelles, la ferme a opté pour l'implantation de prairies à flore variée sous couvert d'une association céréales-protéagineux. Sont donc implantés à la fois du triticale, du pois fourrager, de la vesce et un mélange de graminées et de légumineuses.Technique facilitée depuis 2 ans grâce à l'acquisition d'un semoir à double caisson. Les parcelles sont semées entre le 10 et 20 octobre. Le choix de la date ? « Un compromis entre la prairie et les céréales », explique Bertrand Daveau. Le mélange céréalier est récolté en ensilage vers le 15 juin et « la parcelle peut être pâturée 1 à 3 mois plus tard suivant la sécheresse estivale », remarque l'ingénieur. La présence du couvert prairial n'affecte pas les rendements de l'association de 8 tonnes de matière sèche/hectare en grandes parcelles.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans L'Anjou agricole du 19 mai 2017.