Un bilan positif malgré une récolte difficile
Lundi 4 décembre, la Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL) s’est réunie en amont de son assemblée générale prévue
le 14 décembre pour dresser un premier bilan de l’exercice 2016/2017.
Lors de la conférence organisée par la CAPL dans les Caves de la Loire sur la nouvelle commune de Brissac-Loire-Aubance, la mauvaise récolte 2016 a été le point de départ du bilan de la saison 2016/2017. « Elle a vraiment été mauvaise, avec 140 000 t réceptionnées à la coopérative toutes céréales confondues, contre 182 000 t en 2015 », observe Michel Legeay, président de la CAPL. « Et en plus d’une petite récolte, la qualité était médiocre, complète Patrick Brémaud, directeur général adjoint. Notre chance est que nous sommes dans une filière très organisée, et tout le monde a joué le jeu. Comme les meuniers, qui ont accepté de travailler avec du blé de moins bonne qualité. Mais les conditions ont fait que le chiffre d’affaires de la collecte est en net retrait : 45 500 K€ (- 13,5 %) ». Sur cet exercice, le chiffre d’affaires global est de 103 000 K€, contre 114 000 K€ l’an passé : « malgré la mauvaise récolte, nous réalisons une année correcte ».
Les céréales traditionnelles impactées
La récolte de blé tendre montre la baisse la plus significative : 28 millions de tonnes en France, pour 41 millions de tonnes en 2015. Pour la CAPL, la collecte a été de 75 000 t, avec de nombreux problèmes qualitatifs : PS bas, petits grains, mycotoxines. Même constat pour le blé dur, où seulement 6 500 t ont été vendues sur les 9 000 t collectées. En orge, les volumes ont été importants (17 000 t), mais près de la moitié du tonnage a été déclassé en raison d’une teneur en protéines trop élevée. 10 000 t ont donc été vendues aux Fabricants d’aliments du bétail des Pays-de-la-Loire, au lieu des brasseries. En maïs, la CAPL a connu la plus petite récolte de ces 20 dernières années, avec des prix restés bas lors de la commercialisation.
« Les oléagineux s’en sortent à peu près bien, estime Michel Legeay, avec des rendements et des prix convenables ». Pour aider les adhérents, parfois fortement impactés par cette récolte, « nous avons souhaité tous les rencontrer et mettre en place des mesures d’aide. Aujourd’hui les dossiers difficiles sont derrière nous et la situation est redevenue normale », indique Michel Legeay.
Quid des productions végétales spécifiques ?
Il n’y a pas eu de production de quinoa en 2016, la récolte 2015 couvrant les besoins des clients réguliers. La demande a été également quasi stagnante. « Mais en 2017, la production est relancée, complète Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 8 décembre 2017.