Blé tendre
Un, deux, trois... ou zéro fongicides ?
Mercredi 2 juin, la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire a organisé une visite d’un essai variétés blé tendre x fongicides, sur une parcelle de l’EARL Villepierre au
Louroux-Béconnais.
Mercredi 2 juin, la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire a organisé une visite d’un essai variétés blé tendre x fongicides, sur une parcelle de l’EARL Villepierre au
Louroux-Béconnais.
« L’an dernier, le coût des traitements fongicides s’est situé entre 25 et 100 euros/ha dans la région. L’objectif que je suggère, c’est de ne pas dépasser les 40 euros/ha. On peut même obtenir des résultats intéressants avec 35 euros/ha », explique Samuel Guis, conseiller agronome de la Chambre d’agriculture.
30 variétés, 3 mélanges
Un des objectifs de l’essai mené au Louroux-Béconnais est de comparer la rusticité de différentes variétés de blé tendre. « Nous étudions l’impact sur le rendement, l’impact économique, de manière à voir quelle est la conduite de culture la plus judicieuse. Le but est de faire progresser le gain économique », détaille le conseiller.
Sur une surface de 0,75 ha mise à disposition par l’agriculteur Laurent Cherbonnier, l’essai semé par la Chambre à l’automne va permettre de voir le comportement de 30 variétés de blé tendre et de 3 mélanges variétaux (un mélange spécial “fusariose”, un autre “régional” et un autre intitulé “sangliers”, avec une sélection de blés barbus). Pour chacune des variétés ou mélanges, trois modalités sont prévues. La première bande ne reçoit aucun fongicide. La deuxième reçoit un fongicide appliqué au stade dernière feuille étalée (DFE). La troisième est menée selon les pratiques de l’agriculteur, soit deux, voire trois fongicides.
Les blés ont été semés dans de bonnes conditions. Cette année n’a pas été propice au développement des maladies fongiques. Dans les faits, il y a peu de différences entre les blés zéro fongi et ceux traités au stade DFE. On observe en revanche assez nettement les effets du manque d’eau et du gel sur certaines variétés. La végétation a pris du retard. Les résultats seront diffusés cet été après la moisson, qui sera réalisée par une moissonneuse d’expérimentation, et l’analyse des échantillons. 10 modalités sont communes avec des essais menés dans les autres départements ligériens.
S.H.