Aller au contenu principal

Audace
Un label rouge : la garantie d’un dahlia de qualité

Philippe Turc, producteur de bulbes et oignons, a déposé un label rouge Dahlia. Une démarche longue et ambitieuse. Mais un gage de qualité.

Le producteur de bulbes et oignons, Philippe Turc, a présenté son label rouge lors du 68e congrès de la FNPHP (voir ci-dessous).
Le producteur de bulbes et oignons, Philippe Turc, a présenté son label rouge lors du 68e congrès de la FNPHP (voir ci-dessous).
© AA

Et si le label rouge n’était pas réservé aux produits alimentaires? C’est ce qu’a prouvé Philippe Turc en créant un label rouge végétal : le label rouge Dahlia.
Tout débute en 2009. Un article est relayé par de nombreux journaux. L’article explique que 50% des bulbes achetés ne sont pas conformes. “Cet article était très négatif. Et même si toute la profession n’était pas concernée, l’amalgame auprès du public était fait. On subissait directement les répercussions de cet article alors que nous n’avions  rien demandé”, explique Philippe Turc, directeur général  d’Ernest Turc Production. Entreprise qui produit, à Brain-sur-l’Aution, bulbes et oignons de fleurs.

Un gage de qualité
Face à ces accusations, il réagit et veut une preuve de la qualité de ses produits. “Il faut sortir par le  haut”, souligne-t-il.  L’idée est simple. Créer un label officiel qui garantit la qualité du produit. “Ce label rouge rassure le client. C’est un critère de qualité très objectif”. Mais, pour être créé,  le label doit être porté par un OGD (organisme de défense et de gestion).
“Nous avons donc  créé  notre propre OGD, Excellence végétale.  Un organisme qui pourra par la suite fédérer toutes les identifications de qualités végétales”, souligne Philippe Turc.
Le label se construit en association avec des enseignes de distribution et la société nationale d’horticulture de France. “Une structure tripartite qui comprend le producteur, le distributeur et le consommateur.” Le projet débute en août 2009 pour aboutir en février 2011.
La démarche est longue à mettre en place. “Nous avons  rédigé un cahier des charges, un plan de contrôle pour le dahlia. Ensuite, nous avons dû le faire valider auprès de l’Inao, Institut national des appellations d’origine. C’est beaucoup de démarches administratives. Avant validation du label, il faut avoir la signature de trois ministres”, précise le directeur général d’Ernest Turc.

Evoluer vers une clientèle professionnelle
Aujourd’hui, deux entreprises produisent ce dahlia Label rouge. “Nous  avons commercialisé 150 à 200 000 dahlias cette année”, ajoute Philippe Turc. “Pour le moment, ce produit est destiné aux particuliers, nous espérons pouvoir évoluer vers une clientèle professionnelle”. 
L’association Excellence végétale, elle, a déjà créé d’autres labels rouges : pour le sapin naturel coupé et le rosier.

H. R.

“Préserver une force horticole
et des pépinières dynamiques”

La FNPHP a tenu son  68e Congrès à Terra Botanica, à Angers, la semaine dernière.

L’occasion de faire le point sur l’action du syndicat et se tourner vers l’avenir.
Conscient des enjeux environnementaux, la FNPHP  s’engage dans ce sens. “Nous avons partcipé à la création d’une certification horticole validée par le ministère. Elle se nomme Plante bleue.”, souligne Jacques Lecomte, président du Comité d’organisation du congrès. “ Une certification qui inscrit l’horticulure dans les objectifs du grenelle de l’environnement.”
L’action du syndicat passe aussi par la promotion de la profession. “Notre syndicat doit valoriser les métiers de l’horticulture et des pépinières. Nous avons besoin de salariés, et de jeunes pour prendre la relève. C’est pour cette raison que nous participons aux Olympiades des métiers”, explique Jacques Lecomte.  Il s’agit d’une compétition entre des élèves candidats qui sont évalués par des professionnels et des formateurs. “C’est un bon moyen de mettre en avant notre métier et les savoirs qu’il requiert”.
La FNPHP s’engage aussi pour le développement de la profession. “Nous avons mis en place Cap 2020, un programme pour préserver en France, une force productive horticole et des pépinières dynamiques sur ses marchés à l’horizon 2020”, souligne le trésorier de la FNPHP. Pour y parvenir, le syndicat privilégie quatre axes majeurs :  “Maintenir un nombre suffisant d’entreprises de productions françaises sur le territoire pour conserver l’accès aux marchés. Développer les marchés et renforcer l’efficacité stratégique et commerciale des entreprises. Améliorer la rentabilité des entreprises de production française. Accroître la compétence et la performance des équipes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Sept réunions ont eu lieu la semaine dernière pour présenter les changements pour la campagne d'irrigation 2025.
Première campagne de gestion collective de l'eau
Tout exploitant souhaitant prélever pour l'irrigation sur la prochaine campagne doit formuler sa demande sur le site irrig'eau…
La présence du loup officiellement reconnue dans le Maine-et-Loire
On l'avait compris depuis quelques semaines, ce n'était qu'une question de temps avant que la présence du grand prédateur ne soit…
Les membres de la liste JA-FDSEA pour les élections Chambre d'agriculture, lundi 16 décembre, sur l'exploitation de Dominique Lebrun à Etriché.
La liste JA-FDSEA, engagée pour défendre son projet agricole

La campagne est lancée pour les élections Chambre d'agriculture, qui se dérouleront du 15 au 31 janvier prochain. Les…

Un aspirateur à ravageurs en test au lycée le Fresne

La société Pyrene Automation a conçu un aspirateur à insectes ravageurs, en expérimentation à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois