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Blondes d'Aquitaine
Un système plus autonome et plus rémunérateur pour l’éleveur

 Les éleveurs angevins de blondes d’Aquitaine ont visité l’élevage de Clément Traineau pour leur assemblée générale mardi 15 mars.

Avant de s’installer, en 2017, Clément Traineau, agriculteur à Neuvy-en-Mauges, avait fait calculer les coûts de production de l’exploitation spécialisée dans le naissage. Entre cette 1ère étude en 2014 et une 2ème, en 2021, la rémunération permise est passée de 0,5 Smic brut/UMO à 2,4 Smic brut/UMO. Comment une telle évolution a-t-elle été possible ? « Par une extensification du système, qui est globalement passé d’un chargement de 2,5 UGB /ha de SFP à 1,7 UGB aujourd’hui », a expliqué Manon Lherm, conseillère Seenovia de l’exploitation, qui a détaillé les leviers ayant permis à l’élevage d’être plus rentable.Quand Clément Traineau s’est installé, il a gardé à l’identique le troupeau naisseur blond de 80 vaches de son père, mais il a pu ajouter 44 ha aux 52 ha existants et a augmenté la part d’herbe et de pâturage. Il est passé d’un système RGI,maïs,blé à un système maïs, blé, méteil ensilage, RGH + trèfle violet et a allongé ses rotations de 3 à 7 ans. Tout ceci désormais avec moins de labour, moins d’engrais acheté.Pour l’engraissement des vaches de réforme, l’éleveur a remplacé les rations sèches, coûteuses (mash complet à volonté et paille), par une ration composée d’enrubannage de luzerne maison, de maïs grain humide, de paille et de colza. « J’ai économisé 5 000 euros sur le coût alimentaire en diminuant les concentrés achetés », détaille l’éleveur. Les performances de croissance de l’élevage, qui pratique l’IA à 60 %, se sont améliorées : pour les poids âge type 210 jours, entre 2014 et 2021, on constate + 2 kg pour les mâles et +20 kg pour les femelles.En performances d’abattage, l’élevage est passé de 550 kg en 2014, à 594 kg en 2021, pour une moyenne raciale de 550 kg. Et des marges de progrès sont encore réalisables pour réduire le nombre d’UGB improductifs. « Je fais encore trop de sentiment », avoue Clément Traineau.S.H.

20 000 vaches blondes en Maine-et-Loire

Le syndicat Blonde Aquitaine Maine-et-Loire a changé de nom. Il faut désormais dire : éleveurs de blonde d’Aquitaine du Maine-et-Loire, Elba 49. Antoine Rothureau, président depuis 2020, compte bien relancer la dynamique après deux années de Covid. 25 éleveurs participaient ce mardi à l’assemblée générale, à Saint-Lézin et Neuvy-en-Mauges, contre une cinquantaine d’habitude. L’association organisera, fin juin, une visite de l’élevage Arsicaud en Charente-Maritime. Il prépare également la prochaine édition du concours blond de la Petite Angevine, qui se déroulera sur deux jours, les samedi 27 et dimanche 28 août à Beaupréau, ainsi que le Festi’élevage du 2 au 4 septembre.Delphine Frémondière, technicienne de l’OS Blonde d’Aquitaine, a donné quelques repères sur la race : « en Maine-et-Loire, les effectifs sont actuellement de 20 000 vaches blondes, c’est 3 000 vaches de moins qu’il y a dix ans ». à ce jour, 20 élevages du département sont inscrits à l’organisme de sélection, pour 1 300 vaches inscrites au Herd-Book. C’est 3 élevages de moins qu’il y a 6 ans. Dans le même temps, le nombre d’animaux inscrits a augmenté de 240, témoignant de l’évolution de la taille des élevages.

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