Aller au contenu principal

FDSEA
Une équipe au grand complet pour aborder l'année 2007

La loi sur l’eau, la sécheresse 2005 et les prochaines élections à la Chambre d'agriculture ont fait l’objet du premier conseil d’administration de 2007.

La question de l’eau a nourri les débats du conseil d’administration.
La question de l’eau a nourri les débats du conseil d’administration.
© Anjou agricole
À quelques semaines du début du scrutin de la Chambre d'agriculture, la FDSEA tenait son conseil d’administration en présence des candidats aux prochaines élections, ce mercredi 3 janvier. Avec, en fil conducteur, le slogan « pour une agriculture audacieuse, solidaire et attractive », le conseil d’administration et les candidats ont mis la dernière main aux prochaines rencontres qui seront organisées sur le terrain à partir du lundi 8 janvier. Au total, 14 réunions intercantonales, dont sept dans des exploitations (voir encadré). Y seront évoqués le rôle de la Chambre d'agriculture et le Projet agricole départemental (voir pages 11 à 15) qui s’articule sur les thèmes de l’emploi, du revenu, de l’environnement et de la citoyenneté.
Les dossiers d’actualité ont également été débattus au cours de ce premier conseil de 2007. La bonne nouvelle de ce début d’année, c’est la revalorisation des retraites agricoles à compter du 1er janvier 2007. En effet, à partir de cette date, la durée minimale d’activité non salariée
agricole nécessaire a été ramenée à 22 ans et demi, contre 32 ans et demi précédemment (voir détail page 6). « Ces nouvelles dispositions font partie des revendications formulées de longue date par la section des aînés de la FDSEA », indique Arthur Janvrin, responsable de la section de Maine-et-Loire qui précise aussitôt : « d’autres demandes restent à satisfaire, qui font partie de notre programme ».
Les informations concernant la sécheresse 2006 sont plus mitigées. Certes, « le Maine-et-Loire a été le seul département a être reconnu dans sa totalité », rappelait Jean-Paul Piet. « C’est là l’illustration du travail sérieux réalisé sur le terrain entre notre réseau, les organismes professionnels et l’administration ».
relevés précis, des factures, etc, accompagneront leur demande des justificatifs. »
Les formulaires sont désormais disponibles dans les mairies (voir l’Anjou agricole du 29 décembre et site web) et sont à y retourner pour le 31 janvier. On se souvient que la reconnaissance en calamités agricoles au titre de la sécheresse 2005 avait permis de ramener près de 10 millions d’euros dans les trésoreries des exploitations agricoles. Mais, entre-temps, les restrictions budgétaires sont passées par là. La commission nationale a décidé de revoir à la baisse les taux de perte à partir desquels les agriculteurs concernés peuvent espérer être indemnisés. Pour 2006, elle les ramène à 900 UF, soit 27 % de perte sur l’herbe et 35 % sur les maïs. « Les agriculteurs pouvant démontrer des pertes réelles de fourrage, via des des
relevés précis, des factures, etc, accompagneront leur demande des justificatifs. »
Parallèlement, les professionnels ont rencontré les services fiscaux, le 22 décembre dernier, dans la perspective d’un dégrèvement de la TFNB. Là aussi, le Trésor public n’a pas semblé enclin à desserrer les cordons de la bourse. Une prochaine rencontre est prévue à la mi-janvier.
L’année 2006 s’est terminée par le vote de la loi sur l’eau. « Cela durait depuis huit ans. Le dossier est enfin clos », apprécie Pascal Laizé. Le responsable environnement de la FDSEA est toutefois plus remonté en ce qui concerne l’alimentation en eau de l’Authion (voir aussi AA du 22/12/6).

Pris en otage
Si le tribunal administratif suit, fin janvier, les conclusions du commissaire du gouvernement suite au recours déposé par les associations de Sauvegarde de l’Authion et de la Loire et la Fédération de pêche de Maine-et-Loire, l’arrêté pris en août 2004 par le préfet pourrait tout simplement être annulé. « Dans trois semaines, le réseau risque d’être coupé et les producteurs seront privés d’eau », s’alarme Jeannick Cantin. « Nous ne pouvons pas accepter d’être pris en otages parce que des dossiers ont été mal ficelés », s’insurge Pascal Laizé qui rappelle les enjeux économiques et sociaux de la Vallée de l’Authion, un des fers de lance du Pôle végétal spécialisé. Le dossier sera porté dans les prochains jours devant le préfet et le Conseil général.
m.l.-r.

La profession entendue

Nitrates : la zone vulnérable devrait conserver ses contours actuels

Après une première proposition qui consistait à classer tout l’est du département en zone vulnérable, le préfet de région revient sur sa position initiale en proposant la non extension du zonage. « Il semblerait que les arguments de la profession aient été entendus. L’application du programme d’action de la directive nitrates lié au zonage était inadapté aux systèmes de production du secteur », commente Pascal Laizé président de la commission environnement de la FDSEA. « L’est du département et particulièrement le canton d’Allonnes échappe à de nouvelles contraintes réglementaires, mais c’est la deuxième fois consécutive que la zone échappe au classement. Nous devons être vigilants et actifs : la qualité de l’eau est inchangée et des efforts restent à faire pour l’améliorer », souligne Roland Pavageau, responsable du Conseil de l’Environnement de la Chambre d’agriculture.
Un grand “ouf” donc, pour les agriculteurs de la zone, bien que cette proposition doive être confirmée par arrêté. Il sera pris au printemps après les différentes consultations prévues des Chambres d’agriculture et du comité de bassin Loire Bretagne.
S.P. et V.G.

Candidats FDSEA-JA

Quatorze réunions publiques du 8 au 19 janvier

Du 8 au 19 janvier, tous les agriculteurs sont invités à venir débattre avec les membres du bureau de la FDSEA et les candidats de la liste FDSEA-JA. Sur les 14 rencontres publiques, sept d’entre elles se dérouleront dans une exploitation. Le déroulement s’articulera à chaque fois autour de deux parties. La première sera l’occasion de présenter les candidats, leur projet politique et de faire un bilan des actions de la Chambre d’agriculture de 2001 à 2006. À la suite d’échanges et de débats, un deuxième thème spécifique à chaque réunion sera abordé par des responsables professionnels spécialisés sur les dossiers évoqués. Les agriculteurs accueillant ces rencontres les illustreront par une visite de leur exploitation.
- Réunions en salle. Thème : « Les attentes des agriculteurs vis-à-vis des organisations professionnelles agricoles ». (Étude réalisée par les écoles d’ingénieurs en agriculture – Ésa- Fesia). Le 8 janvier à 20 h 30, salle communale de Bel air de Combrée. Le 9 janvier à 19 h 30, salle des loisirs de Neuillé. Le 10 janvier de 10 h à 12 h 30, petite salle des fêtes, Route du Guï à Durtal. Le 10 janvier à 20 h 30, salle de Terrena à Vern d’Anjou. Le 11 janvier à 20 h 30, salle Plantagenêt à Saint-Georges-sur-Loire. 
Le 18 janvier à 20 h 30, salle des loisirs de Saint-Rémy-en-Mauges. Le 19 janvier de 14 h à 16 h 30, salle des fêtes de Lasse. 

- Réunions dans des exploitations. 
. Le 9 janvier de 10 h à 12 h 30, chez Olivier de Cénival, 6, rue du Bon repos à Saint-Lambert-du-Lattay. Thème : les enjeux économiques et environnementaux pour la filière viticole.
. Le 9 janvier de 14 h à 16 h 30 au Gaec Plein Air Bessonneau-Lachaize, La Couetterie, à Brion. Thème : quel avenir pour les productions spécialisées végétales sur la vallée de l’Authion ?
. Le 10 janvier de 14 h à 16 h 30 chez Christian Huet, La Guimbretière à Champigné. Thème : quelle place pour les productions biologiques ?
. Le 11 janvier de 10 h à 12 h 30, chez Robert Girard, les Patureaux, à Distré. Thème : quel équilibre entre les filières végétales alimentaires et non alimentaires ?
. Le 11 janvier de 14 h à 16 h 30 chez Jean-Luc et Pascal Barbau, l’Angevinière à La Tessoualle. Thème : présentation des programmes d’accompagnement en viande bovine.
. Le 18 janvier de 10 h à 12 h 30 chez Jean- Marc Gaborit, La Bellangeraie à La Cornuaille.  Thème : les moyens mis en œuvre pour relancer une dynamique dans la filière ovine. 
. Le 18 janvier de 14 h à 16 h 30, chez Jean-Luc Dupé, L’oliveraie à La Poitevinière. Thème : l’élevage laitier dans son environnement. 
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois