Une interdiction de l’urée « insupportable », dénonce l’AGPM
L’AGPM (producteurs de maïs) a dénoncé le 25 avril le surcoût « insurmontable » de l’interdiction de l’urée, inscrite dans le futur Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa).
« Le remplacement de l’urée par d’autres engrais pour réduire la volatilisation de l’ammoniac », prévue dans deux projets de texte mis en consultation publique le 6 avril par le ministère de l’Environnement, « représenterait un surcoût global insupportable pour une filière qui fait déjà face à de lourdes difficultés économiques », selon un communiqué. Au lieu de cette interdiction, la filière maïs propose une approche fondée sur de bonnes pratiques (enfouissement de l’urée...) et l’innovation (telle que l’emploi d’inhibiteurs d’uréase), rappelle l’AGPM. « Interdire ainsi l’urée en France, alors qu’elle est le principal engrais utilisé dans le monde, engendrerait une nouvelle distorsion de concurrence dans un contexte de marchés des céréales peu rémunérateurs », ajoute l'AGPM. Et le président Daniel Peyraube de critiquer un « passage en force » du gouvernement.