Aller au contenu principal

ZNT : pour un moratoire

Des adventices déversées devant la tribune de l’assemblée générale de la FDSEA.

Des chardons, des orties, du datura et du pissenlit.
Des chardons, des orties, du datura et du pissenlit.
© A

Des adventices déversées devant la tribune de l’assemblée générale de la FDSEA. Cette action syndicale symbolique visait à interpeller les élus et l’administration sur les conséquences de la nouvelle réglementation pour les agriculteurs. Jean-Marc Lézé a introduit ainsi le sujet : « au moment où l’Onu a proclamé l’année 2020 année internationale de la santé des végétaux, année qui sera  l’occasion unique de sensibiliser le monde entier à la manière dont la protection phytosanitaire peut contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à impulser le développement économique, nous, en France, nous faisons des ZNT. » Le texte  impose des zones de non traitement de minimum 3 mètres, peut-être moins en Maine-et-Loire où une charte a été élaborée et est en attente de validation de l’Anses.
« Toutes ces surfaces vont être non productives », a souligné Jean-Marc Lézé. La FDSEA
demande un moratoire pour repousser a minima l’application du texte après la campagne 2019-2020. Elle demande aussi l’application d’un principe de réciprocité : « lorsqu’une commune voudra développer sa zone d’habitation, il faudra qu’elle prévoit sa zone d’éloignement ».
Le syndicat demande aussi une prise en charge de l’impact économique des zones de non production : « il faudra savoir s’il est possible de les déclarer en SIE et pouvoir investir dans du matériel ». Et enfin, il demande une application de l’article 44 de la Loi Egalim qui vise à ne pas laisser circuler sur le territoire des produits qui ne respectent pas les normes européennes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois