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En vente directe, le producteur a la patate

à Saint-Germain-des-Prés, Arnaud Terrien cultive des pommes de terre qu’il vend exclusivement en vente directe. La récolte a débuté il y a quelques semaines.

Arnaud Terrien trie ses pommes de terre, qui seront ensuite vendues autour de Saint-Germain-des-Prés.
Arnaud Terrien trie ses pommes de terre, qui seront ensuite vendues autour de Saint-Germain-des-Prés.
© AA

La pomme de terre, chez Arnaud Terrien, est le fruit d’un heureux hasard. Cet agriculteur de Saint-Germain-des-Prés est père de trois enfants. Alors, lorsqu’il a fallu financer le voyage scolaire au ski de ses 2 aînés en 2017, Arnaud Terrien s’est dit que plutôt que de faire une sampiternelle tombola, il allait cultiver des patates, avec l’aide des parents d’élèves, puis les revendre. Coup de génie, 4 000 € plus tard, les enfants sont partis au ski. Et la culture, qui a plu à l’agriculteur, s’est fait une place dans son assolement. à tel point qu’Arnaud Terrien a investi dans du matériel, afin de faciliter les travaux inhérents à la pomme de terre.

Augmentation de la surfaceAinsi, la plantation et la récolte se sont mécanisées sur un hectare et demi. Trois variétés de pommes de terre se côtoient : la Charlotte, l’Anaïs et la Laurette. « Il faut proposer de la variété pour les clients, car je commercialise tout en vente directe », témoigne l’agriculteur. Tout, c’est-à-dire une production annuelle d’environ 35 tonnes.  30 % de la production est écarté après tri et calibrage. « Et part  pour les vaches ». Le reste de la production va dans un distributeur automatique (voir encadré) ou est vendu via Station Terroir (magasin de producteurs), de Saint-Georges-sur-Loire, à la ferme ou encore à une supérette locale et des restaurateurs.

Récolte en AoûtPour Arnaud Terrien, la culture de pommes de terre était une grande nouveauté. « On plante autour du 15 avril, avec un bon labour avant. Il faut une terre fine pour que la pomme de terre ne se déforme pas. Ensuite, j’effectue 2 binages et 2 butages avec un ancien matériel à tabac ». L’agriculteur essaie au maximum de ne pas utiliser de produits phytosanitaires sur ses pommes de terre. Par intérêt technique, et pour avoir un produit plus naturel pour la vente directe. La récolte s’effectue à partir d’août, et s’étale jusqu’à décembre, une particularité de l’exploitation. « Je récolte en fonction de mes besoins, et au final, la majorité du stockage s’effectue en terre ». Fonctionnant à l’aide d’un système de trémies, 2 personnes trient directement sur la machine, puis la récolte est de nouveau triée et calibrée avant d’être mise en filet et distribuée. « C’est vraiment une culture intéressante, qui demande de la technicité mais que l’on peut bien valoriser derrière », résume Arnaud Terrien.

Situé sur la nationale entre Angers et Nantes, juste après Saint-Georges-sur-Loire, le distributeur de pommes de terre d’Arnaud Terrien fonctionne très bien. Arrivé en février 2019, ce sont plus de 12 tonnes de pommes de terre par an qui sont écoulées via ce canal. Mais l’investissement de départ est conséquent, l’agriculteur commercialise déjà des pommes d’un voisin et espère développer sa gamme en légumes pour attirer plus de clients. « Je cherche un maraîcher pour diversifier les produits du distributeur, car les gens n’ont pas forcément le temps pour s’arrêter acheter juste des pommes de terre ». L’appel est lancé.

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