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Grouper les vêlages pour mieux résister aux aléas

Lors de l’assemblée générale du syndicat de race, mercredi 6 mars, les éleveurs se sont intéressés à la résilience des élevages allaitants.

© AA

Comment améliorer sa productivité numérique en élevage allaitant ? Bovins croissance donne des pistes de réponse grâce à une étude menée sur le sujet entre 2013 et 2017. Elle a été présentée, mercredi 6 mars, lors de l’assemblée générale du syndicat Eleveurs limousins angevins. L’objectif : « comprendre pourquoi certains élevages ont réussi à maintenir sur 5 années de bons résultats contrairement à d’autres », note Lydie
Plouzin, conseillère Seenovia. La productivité numérique mesure le nombre de veaux sevrés par vêlage. Dans les Pays-de-la-Loire, en race limousine, cette productivité s’élève à 87,7 % pour des élevages dits “faibles” et de 97,7 % pour des élevages dits “robustes”. « Sur 10 ans, les élevages “faibles” ont perdu une année de veaux commercialisés », souligne la conseillère Seenovia. 

Selon l’étude, grouper les vêlages semble un bon facteur de résilience. De cette pratique découlent de nombreux avantages. Cela permet de mieux maîtriser l’intervalle entre vêlages. Ce type de conduite permet un meilleur suivi alimentaire et sanitaire des femelles à vêler. « Les vêlages sont mieux cadrés et la veille sanitaire est plus pointue après. Ce qui permet une meilleure maîtrise de la mortalité des veaux. » Autre avantage : une meilleure gestion de l’alimentation.


Un élevage robuste
A Chalonnes-sur-Loire, le Gaec de Grésigné fait partie « des exploitations robustes », constate Lydie Plouzin. Sur 130 hectares, en plus d’un élevage de porcs, les époux Boré, Edith et Joël, ont un troupeau de  90 limousines dans un système naisseur-engraisseur. Le pourcentage de veaux sevrés par vêlage sur les 3 dernières années est de 96,6 %. La force de leur système : une période de vêlage groupée en été.
H.R.

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