Aller au contenu principal

La patate douce s'enracine en Anjou

Féculent à la chair colorée, la patate douce a le vent en poupe et les consommateurs sont à la recherche de tubercules d’origine locale. Cette semaine, il était organisé à l’Atelier gourmand à Beaucouzé, dans le cadre de l’événement Food’Angers, un atelier cuisine à partir de patates de chez Frédéric Poupard, producteur de Longué-Jumelles.

© AA

Originaire d’Amérique du Sud et cultivée majoritairement en Espagne, aux états-Unis, ou encore en Israël ou en égypte, la patate douce fait son apparition dans les exploitations ligériennes depuis quelques années. A Longué-Jumelles, la ferme Langevine, de Frédéric Poupard, en produit depuis 4 ans, de variétés Beauregard et Orléans : un ou deux hectares pour commencer, puis 15 ha en 2019 et sans doute plus près de 20 ha en 2020, en agriculture biologique. à l’écoute de ses clients, le maraîcher a introduit cette production qui s’insère plutôt bien dans le calendrier. « Les pointes de travail pour la patate douce correspondent à des creux de travail », explique l’agriculteur qui produit asperges, fraises, tomates, etc.


Le défi de l’homogénéité
Plante gélive, la patate douce est une vivace dans les pays tropicaux, mais dans nos contrées, elle doit être réimplantée chaque année.
Frédéric Poupard l’implante en fin mai début juin, en plein champ, sur des planches hautes, en terres sableuses. « On plante avec ou sans paillage, on effectue d’ailleurs des essais pour s’en passer », explique le producteur. Les terres sableuses sont les plus appropriées pour obtenir des patates les plus régulières possibles. « Le plus difficile, c’est d’arriver à une homogénéité des tubercules, confirme Frédéric Poupard. Je cherche à avoir des patates de 300 à 500 g par pied environ, ce qui représente le cœur du marché. Mais on peut en avoir entre 50 g et 2,5 kg ! ».


Maturation au chaud
La récolte se déroule en septembre-octobre, lorsque les tubercules sont formés. Elle se fait à la main, de manière à ne pas casser les tubercules ou ne pas écorcher les patates, ce qui nuirait à leur conservation.  « On soulève les plantes du sol et on récolte à genou, c’est une plante hyper fragile », commente Frédéric Poupard. Après récolte,  les patates sont conservées au chaud, pour que la peau durcisse et que l’amidon se transforme en sucre. Cette période dite de maturation ou “curing” aide le féculent à se conserver plus longtemps. La commercialisation peut alors s’étaler jusqu’en février, au moins.
 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois